Fusion des races et instruction. Exemple de la Martinique 1830-1848
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- Nombre de pages322
- PrésentationBroché
- Poids0.53 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-296-13920-6
- EAN9782296139206
- Date de parution24/02/2011
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La prise de conscience de la problématique esclavagiste et la menace d'auto-destruction qui pèse sur la colonie semblent imposer une préoccupation de sauvegarde de la colonie. Autour de cet objectif, s'élabore une stratégie en vue de l'instauration d'une nouvelle société coloniale. Une stratégie de mutation de l'ordre social autour de deux axes, à savoir la " fusion des races " et la " transformation sociale de la population esclave ". Dès lors, quelles relations établir entre les préoccupations de politique coloniale et un système éducatif qui, tout en s'édifiant au coeur de la société, porte l'empreinte structurelle et idéologique de cette politique ? A travers l'évolution du système éducatif, l'auteur analyse la politique des autorités françaises, mais aussi les prémices d'une nouvelle et forte implication des congrégations religieuses dans l'édification de la société, l'organisation et le contenu du système éducatif. Face aux exigences de la dignité humaine et aux événements politiques et sociaux, la Monarchie de Juillet conduit la société martiniquaise et l'ensemble des colonies de même nature, à travers une politique réformiste, à l'aube d'une nouvelle époque post-esclavagiste et bouillonnante de l'esprit de 1789 et notamment de cette soif légitime et inassouvie de liberté, d'égalité et de fraternité.
La prise de conscience de la problématique esclavagiste et la menace d'auto-destruction qui pèse sur la colonie semblent imposer une préoccupation de sauvegarde de la colonie. Autour de cet objectif, s'élabore une stratégie en vue de l'instauration d'une nouvelle société coloniale. Une stratégie de mutation de l'ordre social autour de deux axes, à savoir la " fusion des races " et la " transformation sociale de la population esclave ". Dès lors, quelles relations établir entre les préoccupations de politique coloniale et un système éducatif qui, tout en s'édifiant au coeur de la société, porte l'empreinte structurelle et idéologique de cette politique ? A travers l'évolution du système éducatif, l'auteur analyse la politique des autorités françaises, mais aussi les prémices d'une nouvelle et forte implication des congrégations religieuses dans l'édification de la société, l'organisation et le contenu du système éducatif. Face aux exigences de la dignité humaine et aux événements politiques et sociaux, la Monarchie de Juillet conduit la société martiniquaise et l'ensemble des colonies de même nature, à travers une politique réformiste, à l'aube d'une nouvelle époque post-esclavagiste et bouillonnante de l'esprit de 1789 et notamment de cette soif légitime et inassouvie de liberté, d'égalité et de fraternité.