Dans le quartier de Batawin à Bagdad, des personnages aussi charismatiques que farfelus écoutent les histoires abracadabrantes que raconte Hadi le chiffonnier. L’une de ces histoires fait d’ailleurs parler d’elle au-delà des frontières du quartier : c’est celle du « Trucmuche », une créature que Hadi aurait fabriquée de toutes pièces en assemblant différentes parties de corps humains trouvés dans Bagdad, victimes des explosions et attentats terroristes.
J'ai adoré l'univers visuel riche et très bien développé, le style d’Ahmed Saadawi, sa capacité à imaginer des personnages hauts en couleurs, plus vrais que nature, et à leur donner vie, la multitude de ces personnages et leurs profils atypiques, vrais et attachants, leur côté excessif, leurs histoires tumultueuses, les dilemmes qui les empêchent d’avancer et de quitter leur ville. Frankenstein à Bagdad est un roman qui prend souvent par surprise, qui ne se laisse pas deviner et qui n’a pas peur de chercher une explication du côté de l’imaginaire quand la réalité n’a aucun sens.
Dans le quartier de Batawin à Bagdad, des personnages aussi charismatiques que farfelus écoutent les histoires abracadabrantes que raconte Hadi le chiffonnier. L’une de ces histoires fait d’ailleurs parler d’elle au-delà des frontières du quartier : c’est celle du « Trucmuche », une créature que Hadi aurait fabriquée de toutes pièces en assemblant différentes parties de corps humains trouvés dans Bagdad, victimes des explosions et attentats terroristes.
J'ai adoré l'univers visuel riche et très bien développé, le style d’Ahmed Saadawi, sa capacité à imaginer des personnages hauts en couleurs, plus vrais que nature, et à leur donner vie, la multitude de ces personnages et leurs profils atypiques, vrais et attachants, leur côté excessif, leurs histoires tumultueuses, les dilemmes qui les empêchent d’avancer et de quitter leur ville. Frankenstein à Bagdad est un roman qui prend souvent par surprise, qui ne se laisse pas deviner et qui n’a pas peur de chercher une explication du côté de l’imaginaire quand la réalité n’a aucun sens.