Forêt et montagne. Actes du colloque international organisé au Palais des congrès de Chambéry, du 12 au 14 septempre 2012
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- Nombre de pages418
- PrésentationBroché
- Poids0.72 kg
- Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-343-05523-7
- EAN9782343055237
- Date de parution15/03/2015
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Comme l'homme privilégiait les plaines et les plateaux faciles à cultiver, la montagne fut tardivement colonisée, mais il la fréquentait comme chasseur ou comme cueilleur. L'habitat permanent étant limité, la forêt de montagne, inviolée ou éloignée, fut réputée inhospitalière et mystérieuse. C'était le domaine des dieux, des esprits et des génies. Dans certaines civilisations, c'était celui des âmes et dans d'autres, celui des ermites et des religieux.
Cette approche spirituelle n'excluait pas une conception matérielle : l'exploitation des richesses naturelles. Cela signifiait prélever leur flore pour la pharmacopée, leur faune pour la pelleterie, leurs arbres, enfin, grumes destinées à la construction civile et navale, bûches et charbons nécessaires aux foyers domestiques et sidérurgiques. Les productions étaient évacuées par schlittages ou par flottages quand le percement d'une route paraissait excessivement compliqué, onéreux ou dangereux.
C'est dire l'importance économique de la forêt de montagne aux époques anciennes. Cela restait vrai au XIXe siècle, grâce à l'installation de nouvelles techniques de débardage. Mais les contemporains éprouvèrent - comme d'autres avant eux - les conséquences de l'évolution climatique, adoucissement des températures et abondance de la pluviosité, d'où la multiplication des catastrophes : effondrements, avalanches, inondations, chutes de pierres, érosions du sol, changements de lit, etc.
Confrontés à ces accidents, les Etats industrialisés et urbanisés engagèrent des politiques de boisement ou de reboisement en altitude. La sylviculture montagnarde en était à ses commencements. C'est à force d'essais et d'échecs qu'elle progressa et transforma le paysage des hautes terres : les pentes dénudées verdirent peu à peu. Ces nouvelles forêts de montagne formèrent la toile de fond d'un tourisme montagnard en plein développement.
Mais leur vieillissement nuit à leurs fonctions. Car la chute des arbres qui dévalent alors la pente est à l'origine des ponts obstrués et des routes coupées, et aggrave les inondations. Comment y remédier ? Comment envisager leur rôle ? Sera-t-il uniquement touristique et environnemental ?
Cette approche spirituelle n'excluait pas une conception matérielle : l'exploitation des richesses naturelles. Cela signifiait prélever leur flore pour la pharmacopée, leur faune pour la pelleterie, leurs arbres, enfin, grumes destinées à la construction civile et navale, bûches et charbons nécessaires aux foyers domestiques et sidérurgiques. Les productions étaient évacuées par schlittages ou par flottages quand le percement d'une route paraissait excessivement compliqué, onéreux ou dangereux.
C'est dire l'importance économique de la forêt de montagne aux époques anciennes. Cela restait vrai au XIXe siècle, grâce à l'installation de nouvelles techniques de débardage. Mais les contemporains éprouvèrent - comme d'autres avant eux - les conséquences de l'évolution climatique, adoucissement des températures et abondance de la pluviosité, d'où la multiplication des catastrophes : effondrements, avalanches, inondations, chutes de pierres, érosions du sol, changements de lit, etc.
Confrontés à ces accidents, les Etats industrialisés et urbanisés engagèrent des politiques de boisement ou de reboisement en altitude. La sylviculture montagnarde en était à ses commencements. C'est à force d'essais et d'échecs qu'elle progressa et transforma le paysage des hautes terres : les pentes dénudées verdirent peu à peu. Ces nouvelles forêts de montagne formèrent la toile de fond d'un tourisme montagnard en plein développement.
Mais leur vieillissement nuit à leurs fonctions. Car la chute des arbres qui dévalent alors la pente est à l'origine des ponts obstrués et des routes coupées, et aggrave les inondations. Comment y remédier ? Comment envisager leur rôle ? Sera-t-il uniquement touristique et environnemental ?
Comme l'homme privilégiait les plaines et les plateaux faciles à cultiver, la montagne fut tardivement colonisée, mais il la fréquentait comme chasseur ou comme cueilleur. L'habitat permanent étant limité, la forêt de montagne, inviolée ou éloignée, fut réputée inhospitalière et mystérieuse. C'était le domaine des dieux, des esprits et des génies. Dans certaines civilisations, c'était celui des âmes et dans d'autres, celui des ermites et des religieux.
Cette approche spirituelle n'excluait pas une conception matérielle : l'exploitation des richesses naturelles. Cela signifiait prélever leur flore pour la pharmacopée, leur faune pour la pelleterie, leurs arbres, enfin, grumes destinées à la construction civile et navale, bûches et charbons nécessaires aux foyers domestiques et sidérurgiques. Les productions étaient évacuées par schlittages ou par flottages quand le percement d'une route paraissait excessivement compliqué, onéreux ou dangereux.
C'est dire l'importance économique de la forêt de montagne aux époques anciennes. Cela restait vrai au XIXe siècle, grâce à l'installation de nouvelles techniques de débardage. Mais les contemporains éprouvèrent - comme d'autres avant eux - les conséquences de l'évolution climatique, adoucissement des températures et abondance de la pluviosité, d'où la multiplication des catastrophes : effondrements, avalanches, inondations, chutes de pierres, érosions du sol, changements de lit, etc.
Confrontés à ces accidents, les Etats industrialisés et urbanisés engagèrent des politiques de boisement ou de reboisement en altitude. La sylviculture montagnarde en était à ses commencements. C'est à force d'essais et d'échecs qu'elle progressa et transforma le paysage des hautes terres : les pentes dénudées verdirent peu à peu. Ces nouvelles forêts de montagne formèrent la toile de fond d'un tourisme montagnard en plein développement.
Mais leur vieillissement nuit à leurs fonctions. Car la chute des arbres qui dévalent alors la pente est à l'origine des ponts obstrués et des routes coupées, et aggrave les inondations. Comment y remédier ? Comment envisager leur rôle ? Sera-t-il uniquement touristique et environnemental ?
Cette approche spirituelle n'excluait pas une conception matérielle : l'exploitation des richesses naturelles. Cela signifiait prélever leur flore pour la pharmacopée, leur faune pour la pelleterie, leurs arbres, enfin, grumes destinées à la construction civile et navale, bûches et charbons nécessaires aux foyers domestiques et sidérurgiques. Les productions étaient évacuées par schlittages ou par flottages quand le percement d'une route paraissait excessivement compliqué, onéreux ou dangereux.
C'est dire l'importance économique de la forêt de montagne aux époques anciennes. Cela restait vrai au XIXe siècle, grâce à l'installation de nouvelles techniques de débardage. Mais les contemporains éprouvèrent - comme d'autres avant eux - les conséquences de l'évolution climatique, adoucissement des températures et abondance de la pluviosité, d'où la multiplication des catastrophes : effondrements, avalanches, inondations, chutes de pierres, érosions du sol, changements de lit, etc.
Confrontés à ces accidents, les Etats industrialisés et urbanisés engagèrent des politiques de boisement ou de reboisement en altitude. La sylviculture montagnarde en était à ses commencements. C'est à force d'essais et d'échecs qu'elle progressa et transforma le paysage des hautes terres : les pentes dénudées verdirent peu à peu. Ces nouvelles forêts de montagne formèrent la toile de fond d'un tourisme montagnard en plein développement.
Mais leur vieillissement nuit à leurs fonctions. Car la chute des arbres qui dévalent alors la pente est à l'origine des ponts obstrués et des routes coupées, et aggrave les inondations. Comment y remédier ? Comment envisager leur rôle ? Sera-t-il uniquement touristique et environnemental ?