Filles des Lumières. Femmes et sociétés d'esprit à Paris au XVIIIe siècle

Par : Jean de Viguerie

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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-85652-306-3
  • EAN9782856523063
  • Date de parution13/03/2007
  • ÉditeurDominique Martin Morin

Résumé

Cet ouvrage raconte l'histoire des salons parisiens au XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité, mais des salons, sociétés d'esprit, où des gens du monde côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la lecture d'œuvres à paraître. On y dîne et on y soupe. Ce sont des réunions peu nombreuses : vingt à vingt-cinq personnes au plus. On y est entre soi, entre esprits supérieurs ou s'estimant tels, et se tenant à l'écart du reste des humains. Le souvenir de certaines hôtesses, par exemple celui de Mme Geoffrin ou de la marquise du Deffand, est encore vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup d'émules, aujourd'hui oubliées. Ce livre les faire revivre. Toutes sortent d'un " œuf magique ". Toutes sont des fées. Les gens d'esprit ont de l'esprit grâce à elles. Leur justesse et leur à propos sont si grands que même les misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait des esseulées. On se prend de compassion pour elles. D'ailleurs ces sociétés qu'elles reçoivent, elles ne les président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs ou philosophes comme Fontenelle et d'Alembert. Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent, les nourrissent et les honorent. Ils s'en servent pour établir le règne de la pensée unique de ce siècle.
Cet ouvrage raconte l'histoire des salons parisiens au XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité, mais des salons, sociétés d'esprit, où des gens du monde côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la lecture d'œuvres à paraître. On y dîne et on y soupe. Ce sont des réunions peu nombreuses : vingt à vingt-cinq personnes au plus. On y est entre soi, entre esprits supérieurs ou s'estimant tels, et se tenant à l'écart du reste des humains. Le souvenir de certaines hôtesses, par exemple celui de Mme Geoffrin ou de la marquise du Deffand, est encore vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup d'émules, aujourd'hui oubliées. Ce livre les faire revivre. Toutes sortent d'un " œuf magique ". Toutes sont des fées. Les gens d'esprit ont de l'esprit grâce à elles. Leur justesse et leur à propos sont si grands que même les misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait des esseulées. On se prend de compassion pour elles. D'ailleurs ces sociétés qu'elles reçoivent, elles ne les président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs ou philosophes comme Fontenelle et d'Alembert. Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent, les nourrissent et les honorent. Ils s'en servent pour établir le règne de la pensée unique de ce siècle.
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