La réalité psychique de chaque être humain est construite sur un système de messages parentaux, véritable matrice originaire de significations. C'est à partir de ce " ça " familial que le sujet doit régler son existence et développer sa vie fantasmatique personnelle. S. FREUD a bien saisi que la négation constituait le temps premier, nécessaire, d'une telle opération subjectivante liée aux refoulements : un objet d'amour, notamment parental, n'étant symbolisable psychiquement qu'à partir de son absence reconnue - ou décrétée.
Or le déni de réalité, loin de constituer pour B. PENOT une forme " primaire " de la négation, manifeste au contraire son échec radical, empêchant l'intégration par le sujet d'une part de son donné originaire dans un système symbolique d'ensemble. Le déni est toujours déni d'absence (du manque), ce qui amène des fragments de représentations parentales à se maintenir sur un mode plus ou moins traumatique, à faire retour au travers d'expériences perceptives connotées d'inquiétante étrangeté : le réel ainsi " trans-figuré " conserve un caractère foncièrement équivoque.
Prenant en compte le donné trans-générationnel dans l'analyse de cette pathologie de la réalité quotidienne, l'auteur enrichit le champ de la pratique psychanalytique (et son parti pris d'individualité). La diversité du matériel clinique et des analyses proposées destine son ouvrage à tous ceux qui, travaillant dans le champ de la santé mentale, traitent de ces cas dits " limite " - patients jeunes ou vieux - pour lesquels la réalité en vient à perdre sa signification usuelle.
La réalité psychique de chaque être humain est construite sur un système de messages parentaux, véritable matrice originaire de significations. C'est à partir de ce " ça " familial que le sujet doit régler son existence et développer sa vie fantasmatique personnelle. S. FREUD a bien saisi que la négation constituait le temps premier, nécessaire, d'une telle opération subjectivante liée aux refoulements : un objet d'amour, notamment parental, n'étant symbolisable psychiquement qu'à partir de son absence reconnue - ou décrétée.
Or le déni de réalité, loin de constituer pour B. PENOT une forme " primaire " de la négation, manifeste au contraire son échec radical, empêchant l'intégration par le sujet d'une part de son donné originaire dans un système symbolique d'ensemble. Le déni est toujours déni d'absence (du manque), ce qui amène des fragments de représentations parentales à se maintenir sur un mode plus ou moins traumatique, à faire retour au travers d'expériences perceptives connotées d'inquiétante étrangeté : le réel ainsi " trans-figuré " conserve un caractère foncièrement équivoque.
Prenant en compte le donné trans-générationnel dans l'analyse de cette pathologie de la réalité quotidienne, l'auteur enrichit le champ de la pratique psychanalytique (et son parti pris d'individualité). La diversité du matériel clinique et des analyses proposées destine son ouvrage à tous ceux qui, travaillant dans le champ de la santé mentale, traitent de ces cas dits " limite " - patients jeunes ou vieux - pour lesquels la réalité en vient à perdre sa signification usuelle.