Le partage des tâches dans le couple, qui là comme ailleurs reste un problème majeur, est à la source de la limitation de leur durée de travail et aggrave les différences de revenus. Tout cela n'empêche pas de nouvelles générations de pionnières puisque, aujourd'hui 40 % des chirurgiens sont des femmes, longtemps réputées "impropres" à cette discipline. Les difficultés de promotion des femmes médecins aux postes de responsabilité restent un problème majeur alors même que de nombreux prix Nobel féminins sont venus démontrer la capacité des femmes à accéder aux niveaux intellectuels les plus élevés. Dans les hôpitaux universitaires, le rythme d'augmentation du nombre de femmes professeures reste inquiétant : 6% en 1984, 9 % en 2003, 12 % en 2015, et ceci malgré un taux de féminisation au-dessus de 50% pour l'ensemble du personnel médical. Au rythme de 3 % tous les 10 ans, combien faudra-t-il de décennies (de siècles ? ) pour arriver à la parité? La médecine apparaît bien aujourd'hui comme un des derniers bastions des difficultés des femmes, puisque la parité s'est imposée en politique par la loi. Les femmes médecins n'ont jamais demandé une parité imposée, mais une vraie promotion au mérite, ce qui n'est pas toujours le cas vu la faible mixité des jurys qui en décident. Malgré toutes ces difficultés, la vocation persiste et ce métier de plus en plus scientifique continue à attirer encore et toujours les femmes. Entre art et sciences, entre dialogue singulier et intelligence artificielle, la médecine n'a pas fini de progresser. Les femmes plus que jamais souhaitent participer à ces évolutions, en apportant leur part d'humanité, en accédant aux plus hauts niveaux de responsabilité. Le chemin est encore long pour elles, mais la voie déjà bien tracée.
Le partage des tâches dans le couple, qui là comme ailleurs reste un problème majeur, est à la source de la limitation de leur durée de travail et aggrave les différences de revenus. Tout cela n'empêche pas de nouvelles générations de pionnières puisque, aujourd'hui 40 % des chirurgiens sont des femmes, longtemps réputées "impropres" à cette discipline. Les difficultés de promotion des femmes médecins aux postes de responsabilité restent un problème majeur alors même que de nombreux prix Nobel féminins sont venus démontrer la capacité des femmes à accéder aux niveaux intellectuels les plus élevés. Dans les hôpitaux universitaires, le rythme d'augmentation du nombre de femmes professeures reste inquiétant : 6% en 1984, 9 % en 2003, 12 % en 2015, et ceci malgré un taux de féminisation au-dessus de 50% pour l'ensemble du personnel médical. Au rythme de 3 % tous les 10 ans, combien faudra-t-il de décennies (de siècles ? ) pour arriver à la parité? La médecine apparaît bien aujourd'hui comme un des derniers bastions des difficultés des femmes, puisque la parité s'est imposée en politique par la loi. Les femmes médecins n'ont jamais demandé une parité imposée, mais une vraie promotion au mérite, ce qui n'est pas toujours le cas vu la faible mixité des jurys qui en décident. Malgré toutes ces difficultés, la vocation persiste et ce métier de plus en plus scientifique continue à attirer encore et toujours les femmes. Entre art et sciences, entre dialogue singulier et intelligence artificielle, la médecine n'a pas fini de progresser. Les femmes plus que jamais souhaitent participer à ces évolutions, en apportant leur part d'humanité, en accédant aux plus hauts niveaux de responsabilité. Le chemin est encore long pour elles, mais la voie déjà bien tracée.