Faut-il universaliser l'Histoire ?. Entre dérives nationalistes et identitaires

Par : Sanjay Subrahmanyam

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 25 juin et le 28 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages132
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.182 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-271-12510-1
  • EAN9782271125101
  • Date de parution17/09/2020
  • CollectionLe nouveau monde
  • ÉditeurCNRS
  • TraducteurPatrick Galliou

Résumé

Aujourd'hui l'Histoire est partout, mobilisée de toutes parts. On fait appel au passé afin de se remémorer les grands moments d'un âge d'or perdu, de faire resurgir une litanie de griefs envers autrui, ou encore d'asseoir un projet nationaliste. Or tous ces usages politiques de l'Histoire menacent la discipline. Même l'Histoire à grande échelle, qui se veut a priori intégrative et sans parti-pris, est mise à contribution.
Des essais à vocation prétendument universaliste des historiens occidentaux du xixe ? siècle, visant à légitimer la colonisation, aux projets plus récents d'histoires globales servant une vision politique, preuve a été faite qu'une Histoire universelle honnête et respectueuse de toutes les sensibilités était illusoire. Pour Sanjay Subrahmanyam, l'"? universalisation ? " de l'Histoire n'est qu'un processus d'exclusion délibéré.
C'est pourquoi il préfère l'"? Histoire connectée ? " à l'"? Histoire universelle ? ", et plaide avant tout pour une pratique historique élaborée dans un esprit d'échange et d'ouverture à d'autres expériences et d'autres cultures, de curiosité pour d'autres parties du monde et d'autres peuples, et non dans un esprit de revendication identitaire ou d'autosatisfaction nationale et culturelle.
Aujourd'hui l'Histoire est partout, mobilisée de toutes parts. On fait appel au passé afin de se remémorer les grands moments d'un âge d'or perdu, de faire resurgir une litanie de griefs envers autrui, ou encore d'asseoir un projet nationaliste. Or tous ces usages politiques de l'Histoire menacent la discipline. Même l'Histoire à grande échelle, qui se veut a priori intégrative et sans parti-pris, est mise à contribution.
Des essais à vocation prétendument universaliste des historiens occidentaux du xixe ? siècle, visant à légitimer la colonisation, aux projets plus récents d'histoires globales servant une vision politique, preuve a été faite qu'une Histoire universelle honnête et respectueuse de toutes les sensibilités était illusoire. Pour Sanjay Subrahmanyam, l'"? universalisation ? " de l'Histoire n'est qu'un processus d'exclusion délibéré.
C'est pourquoi il préfère l'"? Histoire connectée ? " à l'"? Histoire universelle ? ", et plaide avant tout pour une pratique historique élaborée dans un esprit d'échange et d'ouverture à d'autres expériences et d'autres cultures, de curiosité pour d'autres parties du monde et d'autres peuples, et non dans un esprit de revendication identitaire ou d'autosatisfaction nationale et culturelle.