Façons de dire, façons de faire. La laveuse, la couturière, la cuisinière
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay dès le 20 juinL'article est expédié le jour-même pour toute commande passée avant 11h00, du lundi au vendredi.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay dès le 20 juin
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Disponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages496
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.27 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-07-304708-3
- EAN9782073047083
- Date de parution02/05/2024
- CollectionFolio. Essais
- ÉditeurFolio
Résumé
Et si en entrant dans la société de consommation nous avions oublié bien plus que des "recettes de grand-mère" ? Et si certaines "mauvaises habitudes" de nos aïeux n'étaient pas que des coutumes préscientifiques désuètes ? Alors que la modernité gagne la France rurale dans les années 1970, c'est à une véritable "ethnologie de sauvetage" que se livre Yvonne Verdier. Loin de dresser un simple inventaire des choses perdues, l'autrice identifie dans les gestes et les paroles des femmes de Minot, petit village de Côte-d'Or, la survivance de savoir-faire et savoir-être ancestraux qui accompagnent une vision du monde. De la profusion des destins singuliers, trois figures se détachent - la couturière, la cuisinière, la femme-qui-aide -, auxquelles l'ouvrage rend hommage. Se dessine alors la trame d'une culture féminine autonome dans laquelle les femmes entretiennent un rapport privilégié avec la nature et le temps : "Chacune, dans son expérience individuelle, prend la mesure du temps par la périodicité de son corps, alternance qui la relie aux grands rythmes cosmiques". De leurs "façons de faire", il ne reste souvent plus que la trace qu'elles ont laissée dans nos "façons de dire", ces locutions parfois étranges qui peuplent notre langue quotidienne.
Et si en entrant dans la société de consommation nous avions oublié bien plus que des "recettes de grand-mère" ? Et si certaines "mauvaises habitudes" de nos aïeux n'étaient pas que des coutumes préscientifiques désuètes ? Alors que la modernité gagne la France rurale dans les années 1970, c'est à une véritable "ethnologie de sauvetage" que se livre Yvonne Verdier. Loin de dresser un simple inventaire des choses perdues, l'autrice identifie dans les gestes et les paroles des femmes de Minot, petit village de Côte-d'Or, la survivance de savoir-faire et savoir-être ancestraux qui accompagnent une vision du monde. De la profusion des destins singuliers, trois figures se détachent - la couturière, la cuisinière, la femme-qui-aide -, auxquelles l'ouvrage rend hommage. Se dessine alors la trame d'une culture féminine autonome dans laquelle les femmes entretiennent un rapport privilégié avec la nature et le temps : "Chacune, dans son expérience individuelle, prend la mesure du temps par la périodicité de son corps, alternance qui la relie aux grands rythmes cosmiques". De leurs "façons de faire", il ne reste souvent plus que la trace qu'elles ont laissée dans nos "façons de dire", ces locutions parfois étranges qui peuplent notre langue quotidienne.