Existence et valeurs. Tome IV, Un développement humain, réflexions éthiques et politiques

Par : Pius Ondoua

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  • Nombre de pages258
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-54780-3
  • EAN9782296547803
  • Date de parution01/05/2011
  • CollectionPensée africaine
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean-Marc Gabaude

Résumé

Le développement et le sous-développement ne constituent en rien des réalités en soi, des réalités monolithiques et isolables. Au-delà des explications dominantes, communément admises, il convient en effet de relier le sous-développement, comme production historique, à la dialectique double de la puissance technoscientifique et de la domination rendue désormais possible grâce à elle, à l'échelle de la planète.
Deux défis s'articulent dès lors : celui de la " déconnexion " de l'Afrique par rapport au modèle dominant de développement, qui reproduit seulement et intensifie la domination et l'exploitation de cette Afrique confinée dans le seul pourvoi en ressources naturelles et dans la consommation mimétique des produits industriels, sans induction d'un développement endogène véritable dans la souveraineté ; et celui, plus global, de la restructuration du modèle libéral en vogue à l'ère de la mondialisation, modèle qui instrumentalise l'humain, au moment même où la production et la consommation destructrices (conséquences de la technodémence !) font courir à la planète, de manière tendancielle et réelle tout à la fois, les pires risques de catastrophe et hypothèquent ainsi lourdement l'avenir.
Quelles autres urgences et quelles autres priorités alors, sinon l'arrimage du développement aux préoccupations éthiques, pour réaliser un vrai développement, un " développement humain ", ainsi que l'instauration politique d'une " nouvelle gouvernance mondiale ", de telle sorte que l'arraisonnement des sociétés actuellement dépouillées de toute souveraineté, et leur uniformisation sous la bannière du " libéral ", cessent alors d'être à l'ordre du jour ?
Le développement et le sous-développement ne constituent en rien des réalités en soi, des réalités monolithiques et isolables. Au-delà des explications dominantes, communément admises, il convient en effet de relier le sous-développement, comme production historique, à la dialectique double de la puissance technoscientifique et de la domination rendue désormais possible grâce à elle, à l'échelle de la planète.
Deux défis s'articulent dès lors : celui de la " déconnexion " de l'Afrique par rapport au modèle dominant de développement, qui reproduit seulement et intensifie la domination et l'exploitation de cette Afrique confinée dans le seul pourvoi en ressources naturelles et dans la consommation mimétique des produits industriels, sans induction d'un développement endogène véritable dans la souveraineté ; et celui, plus global, de la restructuration du modèle libéral en vogue à l'ère de la mondialisation, modèle qui instrumentalise l'humain, au moment même où la production et la consommation destructrices (conséquences de la technodémence !) font courir à la planète, de manière tendancielle et réelle tout à la fois, les pires risques de catastrophe et hypothèquent ainsi lourdement l'avenir.
Quelles autres urgences et quelles autres priorités alors, sinon l'arrimage du développement aux préoccupations éthiques, pour réaliser un vrai développement, un " développement humain ", ainsi que l'instauration politique d'une " nouvelle gouvernance mondiale ", de telle sorte que l'arraisonnement des sociétés actuellement dépouillées de toute souveraineté, et leur uniformisation sous la bannière du " libéral ", cessent alors d'être à l'ordre du jour ?