Entre désir et satisfaction, l'éternel face à face
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- Nombre de pages262
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.415 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-343-10153-8
- EAN9782343101538
- Date de parution15/11/2016
- CollectionEtudes psychanalytiques
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La satisfaction peut anéantir le désir, mais elle peut aussi l'alimenter. Vouloir tout connaître peut cacher, derrière une louable intention, la volonté de dévoiler l'inconnu dans tous ses replis, jusqu'à une compréhension détaillée de la vie dont nous sommes porteurs. Les Humains ont tendance à se croire capables de s'autocréer, tendance qui à son tour fait présumer qu'à travers une connaissance du Monde de plus en plus approfondie, nous finirions par admettre avoir tout compris.
Pourquoi ne pas nous situer en 3113 plutôt qu'en 2016 ? De toute façon, l'âge de chacun de nous ne pourra pas correspondre à l'âge du Monde. Chaque siècle sera rempli d'individus ayant à un moment précis notre âge actuel. Chaque millénaire sera engorgé de siècles successifs aussi bien que de civilisations successives. Et alors ? Encore une question : le présent, dans sa structure inaliénable, est-il surtout une entité, si fantomatique soit-elle, plutôt destructrice ? Destructrice d'illusions, de vitalité, d'espoir ? Ou, à l'opposé, en exhibant sa nature profonde, devrions-nous admettre que c'est lui qui justement, paraissant mourir à chaque instant, nous garantit l'enracinement majeur de tout notre être, de notre vitalité interstitielle, de la construction de notre inégalable individualité ?
Pourquoi ne pas nous situer en 3113 plutôt qu'en 2016 ? De toute façon, l'âge de chacun de nous ne pourra pas correspondre à l'âge du Monde. Chaque siècle sera rempli d'individus ayant à un moment précis notre âge actuel. Chaque millénaire sera engorgé de siècles successifs aussi bien que de civilisations successives. Et alors ? Encore une question : le présent, dans sa structure inaliénable, est-il surtout une entité, si fantomatique soit-elle, plutôt destructrice ? Destructrice d'illusions, de vitalité, d'espoir ? Ou, à l'opposé, en exhibant sa nature profonde, devrions-nous admettre que c'est lui qui justement, paraissant mourir à chaque instant, nous garantit l'enracinement majeur de tout notre être, de notre vitalité interstitielle, de la construction de notre inégalable individualité ?
La satisfaction peut anéantir le désir, mais elle peut aussi l'alimenter. Vouloir tout connaître peut cacher, derrière une louable intention, la volonté de dévoiler l'inconnu dans tous ses replis, jusqu'à une compréhension détaillée de la vie dont nous sommes porteurs. Les Humains ont tendance à se croire capables de s'autocréer, tendance qui à son tour fait présumer qu'à travers une connaissance du Monde de plus en plus approfondie, nous finirions par admettre avoir tout compris.
Pourquoi ne pas nous situer en 3113 plutôt qu'en 2016 ? De toute façon, l'âge de chacun de nous ne pourra pas correspondre à l'âge du Monde. Chaque siècle sera rempli d'individus ayant à un moment précis notre âge actuel. Chaque millénaire sera engorgé de siècles successifs aussi bien que de civilisations successives. Et alors ? Encore une question : le présent, dans sa structure inaliénable, est-il surtout une entité, si fantomatique soit-elle, plutôt destructrice ? Destructrice d'illusions, de vitalité, d'espoir ? Ou, à l'opposé, en exhibant sa nature profonde, devrions-nous admettre que c'est lui qui justement, paraissant mourir à chaque instant, nous garantit l'enracinement majeur de tout notre être, de notre vitalité interstitielle, de la construction de notre inégalable individualité ?
Pourquoi ne pas nous situer en 3113 plutôt qu'en 2016 ? De toute façon, l'âge de chacun de nous ne pourra pas correspondre à l'âge du Monde. Chaque siècle sera rempli d'individus ayant à un moment précis notre âge actuel. Chaque millénaire sera engorgé de siècles successifs aussi bien que de civilisations successives. Et alors ? Encore une question : le présent, dans sa structure inaliénable, est-il surtout une entité, si fantomatique soit-elle, plutôt destructrice ? Destructrice d'illusions, de vitalité, d'espoir ? Ou, à l'opposé, en exhibant sa nature profonde, devrions-nous admettre que c'est lui qui justement, paraissant mourir à chaque instant, nous garantit l'enracinement majeur de tout notre être, de notre vitalité interstitielle, de la construction de notre inégalable individualité ?