En crachant du haut des buildings

Par : Dan Fante

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  • Nombre de pages190
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions11,9 cm × 19,8 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-267-01499-8
  • EAN9782267014990
  • Date de parution05/06/1999
  • ÉditeurChristian Bourgois

Résumé

Dans son deuxième roman, Dan Fante est resté fidèle au ton des Anges n'ont rien dans les poches (Laffont, 1996) en troquant toutefois Los Angeles pour New York et les histoires de famille pour les embrouilles de petit boulots. L'auteur de En crachant du haut des buildings est bien le fils d'Arturo Bandini : grande gueule, poivrot à ses heures qui sont nombreuses, coureur de jupons, flemmard, chieur de première. Il est aussi celui de Bukowski avec sa galerie de camés, de cinglés, de ratés. Nul doute qu'une jeunesse en galère reconnaîtra en Dan Fante l'un des siens.
Dans son deuxième roman, Dan Fante est resté fidèle au ton des Anges n'ont rien dans les poches (Laffont, 1996) en troquant toutefois Los Angeles pour New York et les histoires de famille pour les embrouilles de petit boulots. L'auteur de En crachant du haut des buildings est bien le fils d'Arturo Bandini : grande gueule, poivrot à ses heures qui sont nombreuses, coureur de jupons, flemmard, chieur de première. Il est aussi celui de Bukowski avec sa galerie de camés, de cinglés, de ratés. Nul doute qu'une jeunesse en galère reconnaîtra en Dan Fante l'un des siens.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
« À New York, la plupart des laveurs de carreaux sont des alcoolos ou des malades mentaux »
Le double romanesque de Dan Fante raconte sa dérive entre petits boulots et lendemains de cuite. [...] En crachant du haut des buildings, court roman publié par 13e note éditions, renoue avec l’éternelle problématique de l’écrivain : comment vivre de son écriture ? Comment dégager assez de temps pour écrire tout en payant le loyer ? Certes, cette autofiction montre les travailleurs jetables, la précarité des contrats et des rémunérations (le plus souvent à la tâche), mais le récit est trop factuel, composé d’une succession d’expériences sans retour d’analyse. Il ne faut pas y voir la volonté expresse d’étudier les travers d’une société capitaliste et déshumanisée. La dérive psychologique du narrateur est tout aussi factuelle : les petits boulots se succèdent, mêlés de crises de démence et d’épisodes sordides à peine évoqués. Finalement, le narrateur nous est étranger, laissant peu de place à l’introspection — mais n’est-ce pas à cause de l’alcoolisme qui annihile l’identité ? Le style sec, composé de phrases courtes qui laissent peu d’émotions, ainsi que le manque d’humour ajouté à l’aspect factuel, fait de cette autofiction un ensemble fluide et bien rythmé, mais sans plus. Ni dénonciateur, ni trash, ni intime, et moins abouti que La Tête hors de l’eau du même auteur. C’est le récit d’un pochard à New-York. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/en-crachant-du-haut-des-buildings-dan-fante-a112539124
Le double romanesque de Dan Fante raconte sa dérive entre petits boulots et lendemains de cuite. [...] En crachant du haut des buildings, court roman publié par 13e note éditions, renoue avec l’éternelle problématique de l’écrivain : comment vivre de son écriture ? Comment dégager assez de temps pour écrire tout en payant le loyer ? Certes, cette autofiction montre les travailleurs jetables, la précarité des contrats et des rémunérations (le plus souvent à la tâche), mais le récit est trop factuel, composé d’une succession d’expériences sans retour d’analyse. Il ne faut pas y voir la volonté expresse d’étudier les travers d’une société capitaliste et déshumanisée. La dérive psychologique du narrateur est tout aussi factuelle : les petits boulots se succèdent, mêlés de crises de démence et d’épisodes sordides à peine évoqués. Finalement, le narrateur nous est étranger, laissant peu de place à l’introspection — mais n’est-ce pas à cause de l’alcoolisme qui annihile l’identité ? Le style sec, composé de phrases courtes qui laissent peu d’émotions, ainsi que le manque d’humour ajouté à l’aspect factuel, fait de cette autofiction un ensemble fluide et bien rythmé, mais sans plus. Ni dénonciateur, ni trash, ni intime, et moins abouti que La Tête hors de l’eau du même auteur. C’est le récit d’un pochard à New-York. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/en-crachant-du-haut-des-buildings-dan-fante-a112539124
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