Bouleversé par le 7 octobre et la tragédie endurée depuis par les Gazaouis, les Libanais mais aussi les Israéliens gouvernés par l'hu-bris guerrière, Gérard Haddad, traducteur des livres de Yeshayahou Leibowitz (1903-1994), adresse douze lettres enflammées à son mentor disparu. Elles disent toute la tristesse d'un sioniste repenti face aux massacres en cours et sa colère devant les discours de clercs et intellectuels juifs médiatisés, alignés sur les positions d'un gouvernement fascisant. Pour seule réponse à son désarroi, l'auteur se souvient d'un enseignement de son maitre : " Je veux qu'on me considère comme traître à toutes les valeurs qui dominent en ce pays. " Autour de cette éthique, il développe un chant funèbre sur l'avenir d'Israel et de l'Occident complice, et atteste : vive la trahison quand elle est l'ultime bouffée d'oxygène d'une cité devenue folle et meurtrière !
Bouleversé par le 7 octobre et la tragédie endurée depuis par les Gazaouis, les Libanais mais aussi les Israéliens gouvernés par l'hu-bris guerrière, Gérard Haddad, traducteur des livres de Yeshayahou Leibowitz (1903-1994), adresse douze lettres enflammées à son mentor disparu. Elles disent toute la tristesse d'un sioniste repenti face aux massacres en cours et sa colère devant les discours de clercs et intellectuels juifs médiatisés, alignés sur les positions d'un gouvernement fascisant. Pour seule réponse à son désarroi, l'auteur se souvient d'un enseignement de son maitre : " Je veux qu'on me considère comme traître à toutes les valeurs qui dominent en ce pays. " Autour de cette éthique, il développe un chant funèbre sur l'avenir d'Israel et de l'Occident complice, et atteste : vive la trahison quand elle est l'ultime bouffée d'oxygène d'une cité devenue folle et meurtrière !