Homme politique. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure (1878). Agrégé de philosophie. Docteur ès lettres (1892). Député du Tarn (1885-1889 ; 1893-1898 ; 1902-1914). Fondateur du journal "L' Humanité" (en avril 1904). Un des principaux artisans de la fusion des deux partis socialistes français qui donnèrent naissance (en 1905), à la S.F.I.O (Section Française de l'Internationale Ouvrière).
Eglises et socialisme
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- Nombre de pages62
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.095 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,5 cm
- ISBN2-902963-51-3
- EAN9782902963515
- Date de parution01/07/2006
- CollectionCahiers Spartacus 1936-2006
- ÉditeurSpartacus
Résumé
Si les courants socialistes issus du mouvement ouvrier n'ont pas tous attaqué avec la même véhémence la religion - obscurcissement de la conscience et instrument de soumission-ils ont en revanche tous dénoncé les castes de prêtres comme parasitaires, alliées indéfectibles des classes dominantes et réactionnaires de premier ordre. Pourtant, au début du XIXe siècle, l'auteur du Manifeste des Egaux pensait pouvoir leur déclarer ceci: "Ministres de tous les cultes! la gloire elle-même ne nous donne plus aujourd'hui d'enthousiasme.
Ne vous flattez donc pas d'allumer les brandons du fanatisme religieux. Désormais nous n'aurons pas plus de croisades que de guerres civiles. Nous ne nous battrons pas plus pour des prêtres que pour des maîtres." Et d'annoncer : " Il fut un temps où la multitude remuait tous les bras pour vous; vous vous donniez la peine de penser et de prier pour elle: le temps arrive où chacun de nous voudra exercer simultanément ses facultés intellectuelles et physiques.
Dès lors il n'y aura plus rien à faire pour vous." Ce temps n'est hélas pas encore arrivé. Les religieux n'ont pas renoncé à peser sur la vie publique, et celle-ci reste viciée par leurs injonctions qui, ne pouvant être contredites que par Dieu lui-même, ne souffrent pas d'être ravalées au rang des opinions communes et d'être débattues comme telles. Il reste donc utile, et agréable, même cinquante ou cent ans plus tard, de retrouver, exprimées avec force et intelligence par ces grands militants de l'émancipation humaine que furent Rosa Luxemburg et jean Jaurès, les raisons pour lesquelles il faut que soit vaincu le pouvoir des prêtres et que la religion rentre pour toujours dans les fors intérieurs.
Ne vous flattez donc pas d'allumer les brandons du fanatisme religieux. Désormais nous n'aurons pas plus de croisades que de guerres civiles. Nous ne nous battrons pas plus pour des prêtres que pour des maîtres." Et d'annoncer : " Il fut un temps où la multitude remuait tous les bras pour vous; vous vous donniez la peine de penser et de prier pour elle: le temps arrive où chacun de nous voudra exercer simultanément ses facultés intellectuelles et physiques.
Dès lors il n'y aura plus rien à faire pour vous." Ce temps n'est hélas pas encore arrivé. Les religieux n'ont pas renoncé à peser sur la vie publique, et celle-ci reste viciée par leurs injonctions qui, ne pouvant être contredites que par Dieu lui-même, ne souffrent pas d'être ravalées au rang des opinions communes et d'être débattues comme telles. Il reste donc utile, et agréable, même cinquante ou cent ans plus tard, de retrouver, exprimées avec force et intelligence par ces grands militants de l'émancipation humaine que furent Rosa Luxemburg et jean Jaurès, les raisons pour lesquelles il faut que soit vaincu le pouvoir des prêtres et que la religion rentre pour toujours dans les fors intérieurs.
Si les courants socialistes issus du mouvement ouvrier n'ont pas tous attaqué avec la même véhémence la religion - obscurcissement de la conscience et instrument de soumission-ils ont en revanche tous dénoncé les castes de prêtres comme parasitaires, alliées indéfectibles des classes dominantes et réactionnaires de premier ordre. Pourtant, au début du XIXe siècle, l'auteur du Manifeste des Egaux pensait pouvoir leur déclarer ceci: "Ministres de tous les cultes! la gloire elle-même ne nous donne plus aujourd'hui d'enthousiasme.
Ne vous flattez donc pas d'allumer les brandons du fanatisme religieux. Désormais nous n'aurons pas plus de croisades que de guerres civiles. Nous ne nous battrons pas plus pour des prêtres que pour des maîtres." Et d'annoncer : " Il fut un temps où la multitude remuait tous les bras pour vous; vous vous donniez la peine de penser et de prier pour elle: le temps arrive où chacun de nous voudra exercer simultanément ses facultés intellectuelles et physiques.
Dès lors il n'y aura plus rien à faire pour vous." Ce temps n'est hélas pas encore arrivé. Les religieux n'ont pas renoncé à peser sur la vie publique, et celle-ci reste viciée par leurs injonctions qui, ne pouvant être contredites que par Dieu lui-même, ne souffrent pas d'être ravalées au rang des opinions communes et d'être débattues comme telles. Il reste donc utile, et agréable, même cinquante ou cent ans plus tard, de retrouver, exprimées avec force et intelligence par ces grands militants de l'émancipation humaine que furent Rosa Luxemburg et jean Jaurès, les raisons pour lesquelles il faut que soit vaincu le pouvoir des prêtres et que la religion rentre pour toujours dans les fors intérieurs.
Ne vous flattez donc pas d'allumer les brandons du fanatisme religieux. Désormais nous n'aurons pas plus de croisades que de guerres civiles. Nous ne nous battrons pas plus pour des prêtres que pour des maîtres." Et d'annoncer : " Il fut un temps où la multitude remuait tous les bras pour vous; vous vous donniez la peine de penser et de prier pour elle: le temps arrive où chacun de nous voudra exercer simultanément ses facultés intellectuelles et physiques.
Dès lors il n'y aura plus rien à faire pour vous." Ce temps n'est hélas pas encore arrivé. Les religieux n'ont pas renoncé à peser sur la vie publique, et celle-ci reste viciée par leurs injonctions qui, ne pouvant être contredites que par Dieu lui-même, ne souffrent pas d'être ravalées au rang des opinions communes et d'être débattues comme telles. Il reste donc utile, et agréable, même cinquante ou cent ans plus tard, de retrouver, exprimées avec force et intelligence par ces grands militants de l'émancipation humaine que furent Rosa Luxemburg et jean Jaurès, les raisons pour lesquelles il faut que soit vaincu le pouvoir des prêtres et que la religion rentre pour toujours dans les fors intérieurs.