Ecritures d'Auschwitz. Défiguration et transfiguration de l'histoire

Par : Edith Fuchs

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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-915854-62-6
  • EAN9782915854626
  • Date de parution01/03/2014
  • ÉditeurDelga
  • PréfacierEmmanuel Faye

Résumé

Le nom d'épouvante "Auschwitz" sert à symboliser la "destruc- tion des Juifs d'Europe" par les nazis, leurs alliés et complices. Une littérature multiforme lui est, sans relâche, consacrée depuis quelques décennies : psychanalytique, romanesque, poétique, de témoignage... Dans cet océan, l'auteur s'attache aux philosophes pour s'efforcer de cer- ner les raisons de la déception que leurs tentatives procurent.
C'est que, à se tenir éloignés de la saisie des faits politiques et "culturels" qui ont pourtant présidé aux cruautés hitlériennes, la plupart des essais philoso- phiques semblent se satisfaire de ramener "Auschwitz" à des thèmes et notions aptes à détenir, selon ces auteurs, une portée bien plus élevée que toute connaissance précise de l'histoire multiforme et touffue désignée, par le vocable "le IIIe Reich" , comme si son unicité était l'évidence même.
Ces vastes vues se tourneraient vers l'ontologie (Agamben), vers la politologie (avec Arendt), l'histoire de la philosophie tout entière (avec Lévinas), l'éthique (avec Jonas). En revanche, des tentatives proprement artistiques parviennent selon de multiples voies à affronter "l'indicible" et "l'innommable" . De fa- çon inévitablement partielle et partiale, l'essai s'attache à quelques oeuvres afin de rendre hommage à leur auteur.
Ainsi en va-t-il pour Jean Améry, pour Imre Kertész, Rosetta Loy et Sebald enfin. Chacune des oeuvres s'at- tache à un moment, à une face de la tentaculaire entreprise génocidaire na- zie ; à chaque fois, la persévérante élaboration poétique sans en masquer l'épouvante en brise cependant l'opacité. A l'obscurcissement que produit la défiguration "spéculative" de l'histoire, fait face la vérité de sa transfiguration artistique.
Le nom d'épouvante "Auschwitz" sert à symboliser la "destruc- tion des Juifs d'Europe" par les nazis, leurs alliés et complices. Une littérature multiforme lui est, sans relâche, consacrée depuis quelques décennies : psychanalytique, romanesque, poétique, de témoignage... Dans cet océan, l'auteur s'attache aux philosophes pour s'efforcer de cer- ner les raisons de la déception que leurs tentatives procurent.
C'est que, à se tenir éloignés de la saisie des faits politiques et "culturels" qui ont pourtant présidé aux cruautés hitlériennes, la plupart des essais philoso- phiques semblent se satisfaire de ramener "Auschwitz" à des thèmes et notions aptes à détenir, selon ces auteurs, une portée bien plus élevée que toute connaissance précise de l'histoire multiforme et touffue désignée, par le vocable "le IIIe Reich" , comme si son unicité était l'évidence même.
Ces vastes vues se tourneraient vers l'ontologie (Agamben), vers la politologie (avec Arendt), l'histoire de la philosophie tout entière (avec Lévinas), l'éthique (avec Jonas). En revanche, des tentatives proprement artistiques parviennent selon de multiples voies à affronter "l'indicible" et "l'innommable" . De fa- çon inévitablement partielle et partiale, l'essai s'attache à quelques oeuvres afin de rendre hommage à leur auteur.
Ainsi en va-t-il pour Jean Améry, pour Imre Kertész, Rosetta Loy et Sebald enfin. Chacune des oeuvres s'at- tache à un moment, à une face de la tentaculaire entreprise génocidaire na- zie ; à chaque fois, la persévérante élaboration poétique sans en masquer l'épouvante en brise cependant l'opacité. A l'obscurcissement que produit la défiguration "spéculative" de l'histoire, fait face la vérité de sa transfiguration artistique.