Ecrire le pouvoir. Les romans du dictateur à la première personne
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- Nombre de pages362
- PrésentationBroché
- Poids0.505 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7453-2792-5
- EAN9782745327925
- Date de parution01/03/2015
- CollectionLittérature générale comparée
- ÉditeurHonoré Champion
Résumé
Comment le roman peut-il articuler fiction de l'écriture personnelle du dictateur et engagement du romancier ? Lieux privilégiés d'une parole directe du dictateur, des romans tels Yo el Supremo de Roa Bastos, El otoño del patriarca de García Márquez, El recurso del método de Carpentier, Autobiografía del general Franco de Vázquez Montalbán, The Coup d'Updike ou encore Une peine à vivre de Mimouni, constituent de singulières fictions du pouvoir.
En effet, faire le choix d'un roman à la première personne tourné vers la subjectivité du criminel impose une interrogation éthique, d'autant plus lorsqu'il s'agit de crimes historiques. À la fois romans satiriques et méditations romanesques, ces fictions du scandale disent le monde du pouvoir, l'excès de l'omnipotence en même temps que son échec et sa solitude essentielle : serait-ce alors dans l'expérience de la désolation livrée au lecteur que résiderait la singularité des romans du dictateur à la première personne ? / Writing a 1st-person novel from a real-life dictator's point of view presupposes an ethical interrogation: how can the novel articulate the fiction of the dictator's voice with the novelist's commitment? As a privileged medium for a dictator's direct speech, what can these 1st-person novels say that others cannot?
En effet, faire le choix d'un roman à la première personne tourné vers la subjectivité du criminel impose une interrogation éthique, d'autant plus lorsqu'il s'agit de crimes historiques. À la fois romans satiriques et méditations romanesques, ces fictions du scandale disent le monde du pouvoir, l'excès de l'omnipotence en même temps que son échec et sa solitude essentielle : serait-ce alors dans l'expérience de la désolation livrée au lecteur que résiderait la singularité des romans du dictateur à la première personne ? / Writing a 1st-person novel from a real-life dictator's point of view presupposes an ethical interrogation: how can the novel articulate the fiction of the dictator's voice with the novelist's commitment? As a privileged medium for a dictator's direct speech, what can these 1st-person novels say that others cannot?
Comment le roman peut-il articuler fiction de l'écriture personnelle du dictateur et engagement du romancier ? Lieux privilégiés d'une parole directe du dictateur, des romans tels Yo el Supremo de Roa Bastos, El otoño del patriarca de García Márquez, El recurso del método de Carpentier, Autobiografía del general Franco de Vázquez Montalbán, The Coup d'Updike ou encore Une peine à vivre de Mimouni, constituent de singulières fictions du pouvoir.
En effet, faire le choix d'un roman à la première personne tourné vers la subjectivité du criminel impose une interrogation éthique, d'autant plus lorsqu'il s'agit de crimes historiques. À la fois romans satiriques et méditations romanesques, ces fictions du scandale disent le monde du pouvoir, l'excès de l'omnipotence en même temps que son échec et sa solitude essentielle : serait-ce alors dans l'expérience de la désolation livrée au lecteur que résiderait la singularité des romans du dictateur à la première personne ? / Writing a 1st-person novel from a real-life dictator's point of view presupposes an ethical interrogation: how can the novel articulate the fiction of the dictator's voice with the novelist's commitment? As a privileged medium for a dictator's direct speech, what can these 1st-person novels say that others cannot?
En effet, faire le choix d'un roman à la première personne tourné vers la subjectivité du criminel impose une interrogation éthique, d'autant plus lorsqu'il s'agit de crimes historiques. À la fois romans satiriques et méditations romanesques, ces fictions du scandale disent le monde du pouvoir, l'excès de l'omnipotence en même temps que son échec et sa solitude essentielle : serait-ce alors dans l'expérience de la désolation livrée au lecteur que résiderait la singularité des romans du dictateur à la première personne ? / Writing a 1st-person novel from a real-life dictator's point of view presupposes an ethical interrogation: how can the novel articulate the fiction of the dictator's voice with the novelist's commitment? As a privileged medium for a dictator's direct speech, what can these 1st-person novels say that others cannot?