Du pouvoir à la contestation

Par : François Chazel
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.345 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-275-02396-8
  • EAN9782275023960
  • Date de parution06/11/2003
  • CollectionDroit et société. Sociologie
  • ÉditeurLGDJ

Résumé

Les trois thèmes autour desquels est construit cet ouvrage, pouvoir, mobilisations collectives et révolutions, ont chacun une place reconnue dans la sociologie politique contemporaine ; mais il est encore rare qu'ils soient associés. Penser le pouvoir en termes relationnels permet d'échapper à la tentation de l'enfermer dans des structures de domination supposées intangibles : il faut apprendre à reconnaître la dynamique propre de pouvoir. De son côté, la mobilisation est confrontée au (x) paradoxe(s) de l'action collective : la capacité de s'organiser est en effet répartie de façon différentielle selon les acteurs et les groupes. Ainsi les mobilisations collectives peuvent constituer un éventuel remède aux déséquilibres de pouvoir ; mais elles se révèlent parfois impossibles ou, dans d'autres cas, précaires. Sans doute faut-il se garder de ramener les révolutions, phénomène multidimensionnel, à de simples mobilisations réussies ; mais l'attention qui est portée ici aux enchaînements révolutionnaires invite à accorder aux processus de mobilisation une importance significative, comme on tente de le montrer à travers l'exemple de l'Allemagne de l'Est. La mobilisation n'est plus simplement alors un défi aux autorités établies ; elle est susceptible, dans ces cas extrêmes, de détruire les bases mêmes de leur domination.
Les trois thèmes autour desquels est construit cet ouvrage, pouvoir, mobilisations collectives et révolutions, ont chacun une place reconnue dans la sociologie politique contemporaine ; mais il est encore rare qu'ils soient associés. Penser le pouvoir en termes relationnels permet d'échapper à la tentation de l'enfermer dans des structures de domination supposées intangibles : il faut apprendre à reconnaître la dynamique propre de pouvoir. De son côté, la mobilisation est confrontée au (x) paradoxe(s) de l'action collective : la capacité de s'organiser est en effet répartie de façon différentielle selon les acteurs et les groupes. Ainsi les mobilisations collectives peuvent constituer un éventuel remède aux déséquilibres de pouvoir ; mais elles se révèlent parfois impossibles ou, dans d'autres cas, précaires. Sans doute faut-il se garder de ramener les révolutions, phénomène multidimensionnel, à de simples mobilisations réussies ; mais l'attention qui est portée ici aux enchaînements révolutionnaires invite à accorder aux processus de mobilisation une importance significative, comme on tente de le montrer à travers l'exemple de l'Allemagne de l'Est. La mobilisation n'est plus simplement alors un défi aux autorités établies ; elle est susceptible, dans ces cas extrêmes, de détruire les bases mêmes de leur domination.