Du finalisme en biologie. Bergson et la théorie de l'évolution

Par : Mathilde Tahar

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 26 juillet et le 29 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages408
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.476 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,6 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-13-085994-9
  • EAN9782130859949
  • Date de parution09/10/2024
  • ÉditeurPUF

Résumé

" L'oeil est fait pour voir ", " seuls les plus adaptés survivent ", " l'évolution est un progrès ". Autant d'affirmations qui assimilent implicitement le travail de la nature à celui d'un ingénieur. La biologie est la seule science qui, encore aujourd'hui, accorde une telle place au finalisme, banni depuis l'époque moderne en raison de son anthropomorphisme. N'est-ce là qu'une métaphore pédagogique ? Henri Bergson y voyait au contraire le symptôme de l'échec de la pensée mécaniste. En 1907, il écrit L'Evolution créatrice dans lequel, tout en défendant l'évolutionnisme, il en critique l'approche trop mécaniste. La théorie de l'évolution, telle qu'elle est formulée à son époque, est incapable de prendre en compte l'histoire et l'action créatrice des vivants ; elle est donc condamnée à attribuer tacitement à la nature des intentions et à se charger ainsi de présupposés lourds de métaphysique. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le néodarwinisme échappe-t-il aux accusations bergsoniennes ? Peut-on comprendre l'évolution par-delà tout finalisme ? Mêlant histoire des sciences, philosophie et biologie contemporaine, cet ouvrage explore le rôle joué par le finalisme dans la biologie de l'évolution, en étudiant l'oeil de la coquille Saint-Jacques, les interactions du cloporte et les bagarres des hyènes, sur fond de philosophie bergsonienne.
" L'oeil est fait pour voir ", " seuls les plus adaptés survivent ", " l'évolution est un progrès ". Autant d'affirmations qui assimilent implicitement le travail de la nature à celui d'un ingénieur. La biologie est la seule science qui, encore aujourd'hui, accorde une telle place au finalisme, banni depuis l'époque moderne en raison de son anthropomorphisme. N'est-ce là qu'une métaphore pédagogique ? Henri Bergson y voyait au contraire le symptôme de l'échec de la pensée mécaniste. En 1907, il écrit L'Evolution créatrice dans lequel, tout en défendant l'évolutionnisme, il en critique l'approche trop mécaniste. La théorie de l'évolution, telle qu'elle est formulée à son époque, est incapable de prendre en compte l'histoire et l'action créatrice des vivants ; elle est donc condamnée à attribuer tacitement à la nature des intentions et à se charger ainsi de présupposés lourds de métaphysique. Qu'en est-il aujourd'hui ? Le néodarwinisme échappe-t-il aux accusations bergsoniennes ? Peut-on comprendre l'évolution par-delà tout finalisme ? Mêlant histoire des sciences, philosophie et biologie contemporaine, cet ouvrage explore le rôle joué par le finalisme dans la biologie de l'évolution, en étudiant l'oeil de la coquille Saint-Jacques, les interactions du cloporte et les bagarres des hyènes, sur fond de philosophie bergsonienne.