DU DECHET, PHILOSOPHIE DES IMMONDICES.. Corps, ville, industrie

Par : Cyrille Harpet

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  • Nombre de pages603
  • PrésentationBroché
  • Poids0.965 kg
  • Dimensions16,3 cm × 24,0 cm × 3,9 cm
  • ISBN2-7384-7456-X
  • EAN9782738474568
  • Date de parution05/02/1999
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

" Ce qu'il y a de plus important à étudier dans une société, ce sont les tas d'ordures " devait s'exclamer un jour Marcel Mauss face à ses élèves quelque peu interloqués. Le déchet, la masse détritique, les immondices offrent alors au philosophe la possibilité de réactiver les problématiques du corps et de l'esprit, des savoirs, des représentations et des pratiques relatives aux matières abjectes, des modes de gestion de l'espace urbain (la ville), des activités sous-produits issus des activités industrielles et ainsi de passer de l'excrémentiel au nucléaire. Non plus obstacle au dialogue ou impropre à la réflexion, le déchet a beaucoup à nous dire lorsqu'on sait le faire " parler ". Aujourd'hui, pour qui s'intéresse à l'homme, au développement des sciences et des techniques, pour qui tente de comprendre l'ensemble des pratiques de gestion et de maintien de la vie en société, il convient de s'affranchir de la répulsion que provoque l'abject. Le déchet garde sa valeur épistémologique. Il sert plus d'élément d'analyse à part entière et ne serait plus " balayer du revers de la main " : le déchet élevé au rang de signe, de symptôme, de marqueur, d'indice ou d'indicateur des modes d'existence et d'expériences humaines revient à se situer directement au cœur des divers enjeux contemporains que sont les formes de discriminations sociales (l'autre désigné comme " déchet "), les atteintes aux espaces de vie et à l'environnement. Il reste un objet privilégié d'une aventure intellectuelle et humaine dont l'auteur s'est efforcé de tracer certaines étapes fondamentales.
" Ce qu'il y a de plus important à étudier dans une société, ce sont les tas d'ordures " devait s'exclamer un jour Marcel Mauss face à ses élèves quelque peu interloqués. Le déchet, la masse détritique, les immondices offrent alors au philosophe la possibilité de réactiver les problématiques du corps et de l'esprit, des savoirs, des représentations et des pratiques relatives aux matières abjectes, des modes de gestion de l'espace urbain (la ville), des activités sous-produits issus des activités industrielles et ainsi de passer de l'excrémentiel au nucléaire. Non plus obstacle au dialogue ou impropre à la réflexion, le déchet a beaucoup à nous dire lorsqu'on sait le faire " parler ". Aujourd'hui, pour qui s'intéresse à l'homme, au développement des sciences et des techniques, pour qui tente de comprendre l'ensemble des pratiques de gestion et de maintien de la vie en société, il convient de s'affranchir de la répulsion que provoque l'abject. Le déchet garde sa valeur épistémologique. Il sert plus d'élément d'analyse à part entière et ne serait plus " balayer du revers de la main " : le déchet élevé au rang de signe, de symptôme, de marqueur, d'indice ou d'indicateur des modes d'existence et d'expériences humaines revient à se situer directement au cœur des divers enjeux contemporains que sont les formes de discriminations sociales (l'autre désigné comme " déchet "), les atteintes aux espaces de vie et à l'environnement. Il reste un objet privilégié d'une aventure intellectuelle et humaine dont l'auteur s'est efforcé de tracer certaines étapes fondamentales.
Santé publique en transition
Cyrille Harpet, Estelle Baurès, Laurie Marrauld, Didier Vinot
Grand Format
12,00 €