Dieu pour tous et Dieu pour soi. Histoire des confréries et de leurs images à l'époque moderne

Par : Marie-Hélène Froeschlé-Chopard

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  • Nombre de pages401
  • PrésentationBroché
  • Poids0.66 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-296-01374-2
  • EAN9782296013742
  • Date de parution06/03/2007
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet ouvrage est l'aboutissement de nombreuses années de recherches sur la vie religieuse dans la France d'Ancien Régime. Les confréries y sont étudiées dans leurs statuts et leurs images, dans leurs projets et leurs témoignages, dans leur profusion aux XVe et XVIe siècles et leurs mutations au cours des deux siècles suivants. Si le midi de la France a constitué pour l'auteur un espace privilégié d'investigation, les résultats de son travail aboutissent à des conclusions générales qui, d'une part, sont valables aussi pour de larges secteurs de l'Europe catholique et qui, d'autre part, sont d'une portée historique beaucoup plus considérable qu'on ne serait d'abord tenté de le penser.
" En effet on ne lit pas souvent dans les ouvrages consacrés au développement de la civilisation occidentale que la préoccupation du salut personnel a constitué l'un des chemins par lesquels l'individualisme est devenu l'une des caractéristiques majeures des mentalités européennes. C'est pourtant ce qui s'est passé et ce que Mme Froeschlé-Chopard démontre en s'appuyant sur une forte documentation de textes et d'images.
Entre la fin du Moyen Age et la Révolution française, les confréries se sont beaucoup transformées. Certes, elles ont été de plus en plus fermement tenues en main par le clergé paroissial et elles ont privilégié des dévotions en opposition avec le protestantisme : au Saint-Sacrement, au Rosaire, au Sacré-Cœur. Mais, d'autre part - et c'est cet aspect surtout que je veux souligner - elles ont été de plus en plus orientées vers la prière personnelle, la vie intérieure, la communion fréquente et la préoccupation du salut individuel.
Inversement, par rapport à la situation médiévale, le souci du groupe et les manifestations collectives sont passés au second plan. On se trouve dès lors devant une évolution sociale et culturelle de grande ampleur qui méritait d'être mise en relief. " Jean Delumeau
Cet ouvrage est l'aboutissement de nombreuses années de recherches sur la vie religieuse dans la France d'Ancien Régime. Les confréries y sont étudiées dans leurs statuts et leurs images, dans leurs projets et leurs témoignages, dans leur profusion aux XVe et XVIe siècles et leurs mutations au cours des deux siècles suivants. Si le midi de la France a constitué pour l'auteur un espace privilégié d'investigation, les résultats de son travail aboutissent à des conclusions générales qui, d'une part, sont valables aussi pour de larges secteurs de l'Europe catholique et qui, d'autre part, sont d'une portée historique beaucoup plus considérable qu'on ne serait d'abord tenté de le penser.
" En effet on ne lit pas souvent dans les ouvrages consacrés au développement de la civilisation occidentale que la préoccupation du salut personnel a constitué l'un des chemins par lesquels l'individualisme est devenu l'une des caractéristiques majeures des mentalités européennes. C'est pourtant ce qui s'est passé et ce que Mme Froeschlé-Chopard démontre en s'appuyant sur une forte documentation de textes et d'images.
Entre la fin du Moyen Age et la Révolution française, les confréries se sont beaucoup transformées. Certes, elles ont été de plus en plus fermement tenues en main par le clergé paroissial et elles ont privilégié des dévotions en opposition avec le protestantisme : au Saint-Sacrement, au Rosaire, au Sacré-Cœur. Mais, d'autre part - et c'est cet aspect surtout que je veux souligner - elles ont été de plus en plus orientées vers la prière personnelle, la vie intérieure, la communion fréquente et la préoccupation du salut individuel.
Inversement, par rapport à la situation médiévale, le souci du groupe et les manifestations collectives sont passés au second plan. On se trouve dès lors devant une évolution sociale et culturelle de grande ampleur qui méritait d'être mise en relief. " Jean Delumeau