Didier Ratsiraka. Transition démocratique et pauvreté à Madagascar

Par : Cécile Lavrard-Meyer

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  • Nombre de pages613
  • PrésentationBroché
  • Poids0.99 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-8111-1431-2
  • EAN9782811114312
  • Date de parution01/07/2015
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

"Faut-il voir en Didier Ratsiraka un nationaliste sourcilleux façonné par ses études françaises et ses rencontres avec les milieux progressistes internationaux ? Sa formation chrétienne a-t-elle, au contraire, laissé des traces durables, avec cette ambition, latente, de réconcilier socialisme et religion ? Serait-il plutôt un de ces "rêveurs éveillés – qu'évoque Sartre – dont le propre est, comme on sait, de ne pouvoir s'adapter au réel" ? Gaullien pour les uns, manipulé pour les autres, séduisant pour tous, intelligent assurément, le président de la République Démocratique de Madagascar n'est pas de ces chefs d'Etat qui laissent indifférents, sortis de leur environnement national.
Peut-être, après tout, est-il à l'image de son pays : orgueilleux mais ouvert, complexé mais habile, produit composite du métissage culturel et de la tradition." Direction des Affaires étrangères et malgaches, Notice biographique sur Didier Ratsiraka, août 1982, Archives du ministère des Affaires étrangères de la France. Ainsi s'interrogeait le Quai d'Orsay sur Didier Ratsiraka, six ans après son investiture en 1976 comme président de la République de Madagascar.
Trois ans plus tôt, en 1973, alors tout jeune ministre des Affaires étrangères, Didier Ratsiraka avait acté l'indépendance réelle de Madagascar par la révision de ses accords de coopération avec la France. Après avoir présidé aux destinées de la Grande Ile pendant un quart de siècle et avoir été exilé en France à deux reprises, Didier Ratsiraka est pour la première fois amené ici, dans un dialogue sans concession, à livrer sa part de vérité sur sa destinée et celle de son pays.
"Faut-il voir en Didier Ratsiraka un nationaliste sourcilleux façonné par ses études françaises et ses rencontres avec les milieux progressistes internationaux ? Sa formation chrétienne a-t-elle, au contraire, laissé des traces durables, avec cette ambition, latente, de réconcilier socialisme et religion ? Serait-il plutôt un de ces "rêveurs éveillés – qu'évoque Sartre – dont le propre est, comme on sait, de ne pouvoir s'adapter au réel" ? Gaullien pour les uns, manipulé pour les autres, séduisant pour tous, intelligent assurément, le président de la République Démocratique de Madagascar n'est pas de ces chefs d'Etat qui laissent indifférents, sortis de leur environnement national.
Peut-être, après tout, est-il à l'image de son pays : orgueilleux mais ouvert, complexé mais habile, produit composite du métissage culturel et de la tradition." Direction des Affaires étrangères et malgaches, Notice biographique sur Didier Ratsiraka, août 1982, Archives du ministère des Affaires étrangères de la France. Ainsi s'interrogeait le Quai d'Orsay sur Didier Ratsiraka, six ans après son investiture en 1976 comme président de la République de Madagascar.
Trois ans plus tôt, en 1973, alors tout jeune ministre des Affaires étrangères, Didier Ratsiraka avait acté l'indépendance réelle de Madagascar par la révision de ses accords de coopération avec la France. Après avoir présidé aux destinées de la Grande Ile pendant un quart de siècle et avoir été exilé en France à deux reprises, Didier Ratsiraka est pour la première fois amené ici, dans un dialogue sans concession, à livrer sa part de vérité sur sa destinée et celle de son pays.