De la puissance du peuple. Tome 4, Conservateurs et réactionnaires : le peuple mis à mal

Par : Yves Vargas

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions14,6 cm × 20,9 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84109-824-8
  • EAN9782841098248
  • Date de parution25/10/2010
  • CollectionMatière à pensées
  • ÉditeurTemps des Cerises (Le)

Résumé

De Luther, à Heidegger, Hayek ou Fukuyama en passant par Rivarol, Renan, ou Barrès ce nouveau volume de la série d’ouvrages que nous consacrons à la place et au statut du peuple en philosophie aborde les penseurs dit « conservateurs » ou « réactionnaires ». Ce classement des penseurs n’est pas si arbitraire, car un certain nombre de penseurs manifestent de notables ressemblances. Pour les plus radicaux, on trouve une indifférence, voire une acceptation cynique, vis-à-vis des souffrances des plus humbles, justifiées au nom d’intérêts supérieurs (les richesses nationales, l’ordre, l’Occident…). Beaucoup sont enclins aux découpages raciaux, découpages qui virent parfois au racisme cloisonnant les hommes en espèces inégales. A partir de cette perspective sociale, on voit qu’il y a une figure du conservatisme et de la réaction hors des balises temporelles et historiques qui fixeraient un avant et un après ; il y a des penseurs qui n’aiment pas le peuple, c'est-à-dire qui ne l’aiment que docile, ignorant, quasi-naturel. En adoptant cette optique, nous nous exposons à la raillerie qui nous lancera : au fond, les conservateurs, ce sont « les méchants » ! Parler de « méchants », c’est introduire la morale en politique, et risquer de glisser vers le spiritualisme. Les matérialistes savent que la politique n’a pas pour moteur la morale mais les rapports de forces... On doit cependant se garder de négliger le fait que l’exigence morale est aussi une force, et même une force qui peut devenir politique. On peut ajouter que la morale est un des accès privilégié du peuple à la politique, l’autre étant les besoins matériels. Quand les « élites » de tout temps croient en avoir fini avec le peuple en lui donnant du pain et du cirque, elles se trouvent fort démunies de s’apercevoir que le peuple réclame du pain et…de la justice, de l’honnêteté, de la vertu.
De Luther, à Heidegger, Hayek ou Fukuyama en passant par Rivarol, Renan, ou Barrès ce nouveau volume de la série d’ouvrages que nous consacrons à la place et au statut du peuple en philosophie aborde les penseurs dit « conservateurs » ou « réactionnaires ». Ce classement des penseurs n’est pas si arbitraire, car un certain nombre de penseurs manifestent de notables ressemblances. Pour les plus radicaux, on trouve une indifférence, voire une acceptation cynique, vis-à-vis des souffrances des plus humbles, justifiées au nom d’intérêts supérieurs (les richesses nationales, l’ordre, l’Occident…). Beaucoup sont enclins aux découpages raciaux, découpages qui virent parfois au racisme cloisonnant les hommes en espèces inégales. A partir de cette perspective sociale, on voit qu’il y a une figure du conservatisme et de la réaction hors des balises temporelles et historiques qui fixeraient un avant et un après ; il y a des penseurs qui n’aiment pas le peuple, c'est-à-dire qui ne l’aiment que docile, ignorant, quasi-naturel. En adoptant cette optique, nous nous exposons à la raillerie qui nous lancera : au fond, les conservateurs, ce sont « les méchants » ! Parler de « méchants », c’est introduire la morale en politique, et risquer de glisser vers le spiritualisme. Les matérialistes savent que la politique n’a pas pour moteur la morale mais les rapports de forces... On doit cependant se garder de négliger le fait que l’exigence morale est aussi une force, et même une force qui peut devenir politique. On peut ajouter que la morale est un des accès privilégié du peuple à la politique, l’autre étant les besoins matériels. Quand les « élites » de tout temps croient en avoir fini avec le peuple en lui donnant du pain et du cirque, elles se trouvent fort démunies de s’apercevoir que le peuple réclame du pain et…de la justice, de l’honnêteté, de la vertu.
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