De l'immersion au cinéma

Par : Jean-Baptiste Massuet, Grégory Wallet
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  • Nombre de pages411
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.864 kg
  • Dimensions17,5 cm × 24,6 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7535-9806-5
  • EAN9782753598065
  • Date de parution15/05/2025
  • CollectionPUR-Cinéma
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierPhilippe Marion

Résumé

Plus qu'un effet de mode, la notion d'immersion est également une manière de percevoir le fait cinématographique sous un angle particulier qu'il convient de recontextualiser en termes d'épistémologie des discours. Le terme désigne deux réalités très différentes : d'un côté, l'adhésion du spectateur à la fiction qui peut dès lors se "plonger" dans le récit proposé, et de l'autre, la sollicitation exacerbée de ses sens par des dispositifs très variés (écrans géants, son surround, "odorama" , etc.).
Partant de cette distinction initiale entre deux grandes modalités immersives - immersion mentale et immersion physique - il s'agit de montrer en quoi ces deux manières d'appréhender l'objet-film se ramifient en de nombreuses propositions cinématographiques, qu'elles aient trait aux procédés de tournage, à la mise en scène, ou encore aux critères de diffusion. Des panoramas de la fin du XIXe siècle jusqu'aux expériences de cinéma à 360° en passant par l'usage de caméras légères ou d'enregistreurs numériques, ainsi que par la fréquence de restitution des images ou l'influence d'autres médias comme le jeu vidéo, autant de manières d'approcher le phénomène de l'immersion au cinéma, tout en pointant ses éventuelles limites aux niveaux théoriques, esthétiques et historiques.
Plus qu'un effet de mode, la notion d'immersion est également une manière de percevoir le fait cinématographique sous un angle particulier qu'il convient de recontextualiser en termes d'épistémologie des discours. Le terme désigne deux réalités très différentes : d'un côté, l'adhésion du spectateur à la fiction qui peut dès lors se "plonger" dans le récit proposé, et de l'autre, la sollicitation exacerbée de ses sens par des dispositifs très variés (écrans géants, son surround, "odorama" , etc.).
Partant de cette distinction initiale entre deux grandes modalités immersives - immersion mentale et immersion physique - il s'agit de montrer en quoi ces deux manières d'appréhender l'objet-film se ramifient en de nombreuses propositions cinématographiques, qu'elles aient trait aux procédés de tournage, à la mise en scène, ou encore aux critères de diffusion. Des panoramas de la fin du XIXe siècle jusqu'aux expériences de cinéma à 360° en passant par l'usage de caméras légères ou d'enregistreurs numériques, ainsi que par la fréquence de restitution des images ou l'influence d'autres médias comme le jeu vidéo, autant de manières d'approcher le phénomène de l'immersion au cinéma, tout en pointant ses éventuelles limites aux niveaux théoriques, esthétiques et historiques.