De l'imagination, Malebranche. De la Recherche de la vérité, livre II, parties II et III

Par : Alexandra Roux

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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions14,5 cm × 19,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN2-7298-2910-5
  • EAN9782729829100
  • Date de parution18/07/2006
  • CollectionPhilo-textes
  • ÉditeurEllipses

Résumé

En faisant librement son profit des traités de Descartes sur L'Homme et les Passions de l'âme, Malebranche est l'inventeur d'une conception nouvelle de l'imagination : sans elle point de passions, dans lesquelles en effet elle donne toute sa mesure, y compris en ce sens qu'elle permet aux passions de se communiquer. Si l'imagination est bel et bien " cette folle qui se plaît à faire la folle ", c'est en vertu d'un jeu de la machine elle-même que la nature impose.
Imaginer suscite toutes sortes d'habitudes : de là l'usage des langues, mais de là également cette facilité que donnent à la pensée les idées familières. Le brouillage des unions ayant serré les liens de l'âme avec le corps, libre cours est donné à l'imagination : de là tous ses désastres, depuis la transmission de la concupiscence jusqu'à celle des erreurs et des bizarreries. Mais si elle est " cette folle qui se plaît à faire la folle ", notre imagination n'en demeure pas le lieu et l'instrument d'une porosité qui fait le lien social.
En faisant librement son profit des traités de Descartes sur L'Homme et les Passions de l'âme, Malebranche est l'inventeur d'une conception nouvelle de l'imagination : sans elle point de passions, dans lesquelles en effet elle donne toute sa mesure, y compris en ce sens qu'elle permet aux passions de se communiquer. Si l'imagination est bel et bien " cette folle qui se plaît à faire la folle ", c'est en vertu d'un jeu de la machine elle-même que la nature impose.
Imaginer suscite toutes sortes d'habitudes : de là l'usage des langues, mais de là également cette facilité que donnent à la pensée les idées familières. Le brouillage des unions ayant serré les liens de l'âme avec le corps, libre cours est donné à l'imagination : de là tous ses désastres, depuis la transmission de la concupiscence jusqu'à celle des erreurs et des bizarreries. Mais si elle est " cette folle qui se plaît à faire la folle ", notre imagination n'en demeure pas le lieu et l'instrument d'une porosité qui fait le lien social.
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