De l'homme à l'animal. Montaigne et Descartes ou les paradoxes de la philosophie moderne sur la nature des animaux
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- Nombre de pages318
- PrésentationBroché
- Poids0.515 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7116-1348-8
- EAN9782711613489
- Date de parution01/03/1998
- CollectionPhilologie et Mercure
- ÉditeurVrin
Résumé
Cet ouvrage porte sur l'auto-compréhension de l'homme moderne dans son rapport à la dimension de l'animalité. L'auteur part du statut paradoxal des discours philosophiques de la Renaissance et de l'Age Classique sur la nature des animaux. Ce caractère paradoxal a été bien caractérisé par Pierre Bayle qui, dans l'article Pereira de son Dictionnaire, place son lecteur devant une alternative inconfortable entre les deux positions " extrêmes " que sont l'opinion " très dangereuse " de Montaigne (qui affirme la supériorité des animaux sur les hommes) et l'opinion " absurde " de Descartes (celle des animaux-machines).
L'auteur propose une analyse minutieuse des deux textes séminaux que sont l'Apologie de Raimond Sebond de Montaigne et la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes, en s'attachant tout particulièrement aux déplacements opérés dans ces textes sur le fonds légué par la littérature zoologique antique, d'Aristote à Pline, Plutarque et Elien. Il montre ainsi le lien des paradoxes du discours zoologique des Modernes à un paradoxe philosophique plus fondamental par lequel l'anthropologie moderne se trouve dégagée des ontologies scalaires traditionnelles pour constituer une champ autonome d'investigation.
Cette libération a une conséquence importante pour les temps modernes : l'unité de l'homme n'est plus donnée dans un ordre prédéfini de l'être, mais constitue une tâche que l'homme doit accomplir, à la fois sur le plan éthique et sur le plan technique, en affrontant, dans une perspective d'immanence, le dualisme de la vie et de la pensée, du biologique et du noétique.
L'auteur propose une analyse minutieuse des deux textes séminaux que sont l'Apologie de Raimond Sebond de Montaigne et la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes, en s'attachant tout particulièrement aux déplacements opérés dans ces textes sur le fonds légué par la littérature zoologique antique, d'Aristote à Pline, Plutarque et Elien. Il montre ainsi le lien des paradoxes du discours zoologique des Modernes à un paradoxe philosophique plus fondamental par lequel l'anthropologie moderne se trouve dégagée des ontologies scalaires traditionnelles pour constituer une champ autonome d'investigation.
Cette libération a une conséquence importante pour les temps modernes : l'unité de l'homme n'est plus donnée dans un ordre prédéfini de l'être, mais constitue une tâche que l'homme doit accomplir, à la fois sur le plan éthique et sur le plan technique, en affrontant, dans une perspective d'immanence, le dualisme de la vie et de la pensée, du biologique et du noétique.
Cet ouvrage porte sur l'auto-compréhension de l'homme moderne dans son rapport à la dimension de l'animalité. L'auteur part du statut paradoxal des discours philosophiques de la Renaissance et de l'Age Classique sur la nature des animaux. Ce caractère paradoxal a été bien caractérisé par Pierre Bayle qui, dans l'article Pereira de son Dictionnaire, place son lecteur devant une alternative inconfortable entre les deux positions " extrêmes " que sont l'opinion " très dangereuse " de Montaigne (qui affirme la supériorité des animaux sur les hommes) et l'opinion " absurde " de Descartes (celle des animaux-machines).
L'auteur propose une analyse minutieuse des deux textes séminaux que sont l'Apologie de Raimond Sebond de Montaigne et la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes, en s'attachant tout particulièrement aux déplacements opérés dans ces textes sur le fonds légué par la littérature zoologique antique, d'Aristote à Pline, Plutarque et Elien. Il montre ainsi le lien des paradoxes du discours zoologique des Modernes à un paradoxe philosophique plus fondamental par lequel l'anthropologie moderne se trouve dégagée des ontologies scalaires traditionnelles pour constituer une champ autonome d'investigation.
Cette libération a une conséquence importante pour les temps modernes : l'unité de l'homme n'est plus donnée dans un ordre prédéfini de l'être, mais constitue une tâche que l'homme doit accomplir, à la fois sur le plan éthique et sur le plan technique, en affrontant, dans une perspective d'immanence, le dualisme de la vie et de la pensée, du biologique et du noétique.
L'auteur propose une analyse minutieuse des deux textes séminaux que sont l'Apologie de Raimond Sebond de Montaigne et la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes, en s'attachant tout particulièrement aux déplacements opérés dans ces textes sur le fonds légué par la littérature zoologique antique, d'Aristote à Pline, Plutarque et Elien. Il montre ainsi le lien des paradoxes du discours zoologique des Modernes à un paradoxe philosophique plus fondamental par lequel l'anthropologie moderne se trouve dégagée des ontologies scalaires traditionnelles pour constituer une champ autonome d'investigation.
Cette libération a une conséquence importante pour les temps modernes : l'unité de l'homme n'est plus donnée dans un ordre prédéfini de l'être, mais constitue une tâche que l'homme doit accomplir, à la fois sur le plan éthique et sur le plan technique, en affrontant, dans une perspective d'immanence, le dualisme de la vie et de la pensée, du biologique et du noétique.