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De l'autre côté de la mer, c'est loin
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- Nombre de pages96
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.07 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,6 cm
- ISBN978-2-36795-152-2
- EAN9782367951522
- Date de parution06/12/2021
- CollectionD'une fiction, l'autre
- ÉditeurChèvre-feuille étoilée
- PréfacierSabrinelle Bédrane
Résumé
Dans ce recueil de dix nouvelles inédites ou parues dans Etoiles d'encre, revue de femmes en Méditerranée, et écrites de 1998 à 2021, Leïla Sebbar nous conte les femmes d'Algérie, protectrices, rebelles, amoureuses, femmes libres e les hommes qui les entourent. Safia chante à l'ombre d'un grenadier. Elle n'est plus jeune ni belle. Je la vois se lever, venir vers moi : "Tu es la bienvenue dans ma maison.
J'ai gardé pour toi la plus belle chambre. Je savais que tu viendrais. Je ne t'ai pas parlé, je ne connaissais pas la langue de ta mère, je te voyais dans les romarins contre le grillage vert, je t'ai guettée si souvent. Je ne t'ai pas oubliée. Je t'ai chantée partout, dans les maisons des riches, les cabarets fameux et les mariages princiers. Tu es revenue dans notre village, ma maison est ta maison.
Reste avec nous aussi longtemps que tu voudras. Voici ta chambre. Repose-toi jusqu'à la fête, ce soir. La nuit sera belle". Sabrinelle Bedrane termine ainsi sa préface : "Leïla Sebbar semble répondre in fine, après des années, à l'injonction muette de Safia, orpheline algérienne : ne me quitte pas, ne fais pas de moi une étrangère, de l'autre côté de la mer".
J'ai gardé pour toi la plus belle chambre. Je savais que tu viendrais. Je ne t'ai pas parlé, je ne connaissais pas la langue de ta mère, je te voyais dans les romarins contre le grillage vert, je t'ai guettée si souvent. Je ne t'ai pas oubliée. Je t'ai chantée partout, dans les maisons des riches, les cabarets fameux et les mariages princiers. Tu es revenue dans notre village, ma maison est ta maison.
Reste avec nous aussi longtemps que tu voudras. Voici ta chambre. Repose-toi jusqu'à la fête, ce soir. La nuit sera belle". Sabrinelle Bedrane termine ainsi sa préface : "Leïla Sebbar semble répondre in fine, après des années, à l'injonction muette de Safia, orpheline algérienne : ne me quitte pas, ne fais pas de moi une étrangère, de l'autre côté de la mer".
Dans ce recueil de dix nouvelles inédites ou parues dans Etoiles d'encre, revue de femmes en Méditerranée, et écrites de 1998 à 2021, Leïla Sebbar nous conte les femmes d'Algérie, protectrices, rebelles, amoureuses, femmes libres e les hommes qui les entourent. Safia chante à l'ombre d'un grenadier. Elle n'est plus jeune ni belle. Je la vois se lever, venir vers moi : "Tu es la bienvenue dans ma maison.
J'ai gardé pour toi la plus belle chambre. Je savais que tu viendrais. Je ne t'ai pas parlé, je ne connaissais pas la langue de ta mère, je te voyais dans les romarins contre le grillage vert, je t'ai guettée si souvent. Je ne t'ai pas oubliée. Je t'ai chantée partout, dans les maisons des riches, les cabarets fameux et les mariages princiers. Tu es revenue dans notre village, ma maison est ta maison.
Reste avec nous aussi longtemps que tu voudras. Voici ta chambre. Repose-toi jusqu'à la fête, ce soir. La nuit sera belle". Sabrinelle Bedrane termine ainsi sa préface : "Leïla Sebbar semble répondre in fine, après des années, à l'injonction muette de Safia, orpheline algérienne : ne me quitte pas, ne fais pas de moi une étrangère, de l'autre côté de la mer".
J'ai gardé pour toi la plus belle chambre. Je savais que tu viendrais. Je ne t'ai pas parlé, je ne connaissais pas la langue de ta mère, je te voyais dans les romarins contre le grillage vert, je t'ai guettée si souvent. Je ne t'ai pas oubliée. Je t'ai chantée partout, dans les maisons des riches, les cabarets fameux et les mariages princiers. Tu es revenue dans notre village, ma maison est ta maison.
Reste avec nous aussi longtemps que tu voudras. Voici ta chambre. Repose-toi jusqu'à la fête, ce soir. La nuit sera belle". Sabrinelle Bedrane termine ainsi sa préface : "Leïla Sebbar semble répondre in fine, après des années, à l'injonction muette de Safia, orpheline algérienne : ne me quitte pas, ne fais pas de moi une étrangère, de l'autre côté de la mer".