Grand prix de Littérature policière

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  • Nombre de pages313
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-253-24381-6
  • EAN9782253243816
  • Date de parution31/01/2024
  • CollectionLe livre de poche. Policier &
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Le centre de sa vie, c'est sa mère, Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, la plus belle, la plus forte et la plus courageuse. Mais c'est compter sans les beaux-pères qui se succèdent régulièrement dans leur petit carbet. Justement, un nouvel homme vient s'installer : Jhonson, un vrai géant celui-là. Au même moment surgit Mathurine, une éducatrice de la protection de l'enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon. Une première évaluation a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a quitté précipitamment la région.
Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Le centre de sa vie, c'est sa mère, Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, la plus belle, la plus forte et la plus courageuse. Mais c'est compter sans les beaux-pères qui se succèdent régulièrement dans leur petit carbet. Justement, un nouvel homme vient s'installer : Jhonson, un vrai géant celui-là. Au même moment surgit Mathurine, une éducatrice de la protection de l'enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon. Une première évaluation a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a quitté précipitamment la région.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Magnifique appel à la réconciliation de l’homme avec son environnement
Darwyne Massily, dix ans, est né avec une malformation des pieds. Il vit avec sa mère Yolanda dans un bidonville relégué entre deux mondes, d’un côté la ville qui le repousse sur ses hauteurs, de l’autre, la forêt amazonienne de Guyane dont il faut sans cesse refouler la pression expansionniste. Yolanda semble une mère exemplaire, digne et courageuse, et l’enfant lui voue une véritable adoration, troublée de loin en loin par une succession de beaux-pères qui ne s’éternisent jamais longtemps avant de disparaître sans préavis. Un jour, l’aide sociale à l’enfance est alertée anonymement sur la situation de Darwyne... Frêle silhouette contrefaite et boitillante se tenant toujours à l’écart, le taciturne et sauvage Darwyne ne présente aucun signe visible de maltraitance, et, même si sa mère en parle étrangement « comme [d’]un animal » à « redresser », Mathurine, l’éducatrice des services de protection de l’enfance, devrait en toute raison classer sans suite son dossier. Elle ne peut cependant s’y résoudre et, décidant d’apprivoiser l’enfant, elle entreprend de l’approcher au travers de leur passion commune : cette jungle amazonienne que leurs semblables combattent comme un ennemi monstrueux, menaçant et grouillant, toujours prêt à reprendre ses droits, mais que tous deux aiment explorer, fascinés par ce monde vivant d’une richesse infinie. Peu à peu, au contact de cette forêt bruissante et enveloppante, qui, tel un organisme vivant, vibre et respire, s’incruste dans le moindre interstice pour mieux repousser à peine défrichée, et, selon le regard, se pare d’une merveilleuse fantasmagorie ou prend les allures d’une hydre dévoreuse, se précise, en même temps que se craquellent les masques des personnages et que se révèle leur vraie nature, un antagonisme fondamental, socle du roman. Tandis que l’on découvre la cruauté cachée sous les dehors bien lisses de la mère et que Darwyne apparaît transfiguré, épanoui et à son aise dans une jungle-refuge où, loin du mépris normatif des hommes, il a su développer d’incomparables talents, le combat entre les misérables habitants du bidonville et la luxuriante forêt appuyée par les éléments déchaînés se fait le symbole de l’opposition entre civilisation et sauvagerie, hommes et nature, la barbarie n’étant pas forcément là où l’on l’attendait le plus. Habité par cette forêt amazonienne quasiment élevé au rang de personnage fantastique, Darwyne est un roman déconcertant et fascinant, et surtout, un magnifique appel à la réconciliation de l’homme avec son environnement. A tenter avec autant de présomptueuse inconséquence de domestiquer la planète, l’on en oublie la miraculeuse beauté de ses mystères et le bonheur de vivre en harmonie avec le monde.
Darwyne Massily, dix ans, est né avec une malformation des pieds. Il vit avec sa mère Yolanda dans un bidonville relégué entre deux mondes, d’un côté la ville qui le repousse sur ses hauteurs, de l’autre, la forêt amazonienne de Guyane dont il faut sans cesse refouler la pression expansionniste. Yolanda semble une mère exemplaire, digne et courageuse, et l’enfant lui voue une véritable adoration, troublée de loin en loin par une succession de beaux-pères qui ne s’éternisent jamais longtemps avant de disparaître sans préavis. Un jour, l’aide sociale à l’enfance est alertée anonymement sur la situation de Darwyne... Frêle silhouette contrefaite et boitillante se tenant toujours à l’écart, le taciturne et sauvage Darwyne ne présente aucun signe visible de maltraitance, et, même si sa mère en parle étrangement « comme [d’]un animal » à « redresser », Mathurine, l’éducatrice des services de protection de l’enfance, devrait en toute raison classer sans suite son dossier. Elle ne peut cependant s’y résoudre et, décidant d’apprivoiser l’enfant, elle entreprend de l’approcher au travers de leur passion commune : cette jungle amazonienne que leurs semblables combattent comme un ennemi monstrueux, menaçant et grouillant, toujours prêt à reprendre ses droits, mais que tous deux aiment explorer, fascinés par ce monde vivant d’une richesse infinie. Peu à peu, au contact de cette forêt bruissante et enveloppante, qui, tel un organisme vivant, vibre et respire, s’incruste dans le moindre interstice pour mieux repousser à peine défrichée, et, selon le regard, se pare d’une merveilleuse fantasmagorie ou prend les allures d’une hydre dévoreuse, se précise, en même temps que se craquellent les masques des personnages et que se révèle leur vraie nature, un antagonisme fondamental, socle du roman. Tandis que l’on découvre la cruauté cachée sous les dehors bien lisses de la mère et que Darwyne apparaît transfiguré, épanoui et à son aise dans une jungle-refuge où, loin du mépris normatif des hommes, il a su développer d’incomparables talents, le combat entre les misérables habitants du bidonville et la luxuriante forêt appuyée par les éléments déchaînés se fait le symbole de l’opposition entre civilisation et sauvagerie, hommes et nature, la barbarie n’étant pas forcément là où l’on l’attendait le plus. Habité par cette forêt amazonienne quasiment élevé au rang de personnage fantastique, Darwyne est un roman déconcertant et fascinant, et surtout, un magnifique appel à la réconciliation de l’homme avec son environnement. A tenter avec autant de présomptueuse inconséquence de domestiquer la planète, l’on en oublie la miraculeuse beauté de ses mystères et le bonheur de vivre en harmonie avec le monde.
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