Dans le silence de l'Etat. Comment l'impuissance publique livre la société à elle-même

Par : Gilles Clavreul

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  • Nombre de pages325
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,6 cm × 2,7 cm
  • ISBN979-10-329-1853-1
  • EAN9791032918531
  • Date de parution03/11/2021
  • ÉditeurObservatoire (Editions de l')

Résumé

Une puissance publique sans cap ni organisation, toujours plus coûteuse et pourtant à court de moyens ; des passions identitaires qui remplissent le vide laissé par le renoncement de l'Etat ; le retour en grâce des solutions autoritaires : voilà à quoi nous ont menés les élites politico-administratives qui, gagnées à la croyance mondiale nouvelle en une "gouvernance" impersonnelle et abstraite, ont cessé de croire que l'Etat était, littéralement, l'instituteur de la société.
Or quand l'Etat renonce à être le garant de la communauté politique, c'est l'unité du pays qui s'affaisse, sa raison d'être qui s'efface. Pour Gilles Clavreul, des solutions existent. Redonner des moyens décents à des services publics paupérisés devra se faire dans un cadre financier contraint. Conforter l'autorité de l'Etat, réaffirmer la centralité du pacte laïque n'iront pas non plus sans contrarier l'air du temps, tout comme exiger de l'élite qu'elle se comporte à nouveau en servante dévouée d'une cause plus grande qu'elle.
Il faut pourtant faire tout cela, et plus encore. L'Etat n'est pas LA solution, l'étatisme encore moins. Mais il n'y a pas de chemin politique qui ne renoue avec cette histoire qui nous a faits. Les individus, pour se penser ensemble dans une société libre, ont besoin de l'Etat comme opérateur du commun.
Une puissance publique sans cap ni organisation, toujours plus coûteuse et pourtant à court de moyens ; des passions identitaires qui remplissent le vide laissé par le renoncement de l'Etat ; le retour en grâce des solutions autoritaires : voilà à quoi nous ont menés les élites politico-administratives qui, gagnées à la croyance mondiale nouvelle en une "gouvernance" impersonnelle et abstraite, ont cessé de croire que l'Etat était, littéralement, l'instituteur de la société.
Or quand l'Etat renonce à être le garant de la communauté politique, c'est l'unité du pays qui s'affaisse, sa raison d'être qui s'efface. Pour Gilles Clavreul, des solutions existent. Redonner des moyens décents à des services publics paupérisés devra se faire dans un cadre financier contraint. Conforter l'autorité de l'Etat, réaffirmer la centralité du pacte laïque n'iront pas non plus sans contrarier l'air du temps, tout comme exiger de l'élite qu'elle se comporte à nouveau en servante dévouée d'une cause plus grande qu'elle.
Il faut pourtant faire tout cela, et plus encore. L'Etat n'est pas LA solution, l'étatisme encore moins. Mais il n'y a pas de chemin politique qui ne renoue avec cette histoire qui nous a faits. Les individus, pour se penser ensemble dans une société libre, ont besoin de l'Etat comme opérateur du commun.