D'un art pour tous. Et autres infortunes de l'éducation artistique

Par : Lionel Richard

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  • Nombre de pages77
  • PrésentationBroché
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-87317-440-8
  • EAN9782873174408
  • Date de parution13/01/2015
  • CollectionEssais
  • ÉditeurLa Lettre volée

Résumé

D 'un art pour tous. Dans toutes les sociétés, les instances de pouvoir ont encouragé la transmission d'apprentissages techniques de génération en génération. En Occident, jusqu'au XVIIIe siècle, cette transmission s'est effectuée au seul contentement, ou presque, des castes et familles influentes. L'orientation en a changé avec l'accession des bourgeoisies nationales aux leviers de l'économie, et ensuite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce au travail industriel.
Les masses furent alors poussées à s'ouvrir aux "choses de l'art" à travers le développement de l'enseignement public et l'entreprise de vulgarisation des connaissances. Ce sont ces tentatives d'éducation artistique, jusqu'aux expériences de réforme des "arts appliqués", avec la fondation d'écoles professionnelles spécialisées, qui sont décrites dans ce livre sur plus d'un demi-siècle. De leur analyse, en toute logique, se dégage une interrogation sur leur efficacité.
Les programmes d'initiation aux oeuvres d'art qui ont été élaborés au début du XXe siècle, les efforts pour poser les bases d'une esthétique populaire, les systèmes d'enseignement stimulant l'inventivité n'auraient-ils cultivé, en définitive, que des illusions ?
D 'un art pour tous. Dans toutes les sociétés, les instances de pouvoir ont encouragé la transmission d'apprentissages techniques de génération en génération. En Occident, jusqu'au XVIIIe siècle, cette transmission s'est effectuée au seul contentement, ou presque, des castes et familles influentes. L'orientation en a changé avec l'accession des bourgeoisies nationales aux leviers de l'économie, et ensuite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce au travail industriel.
Les masses furent alors poussées à s'ouvrir aux "choses de l'art" à travers le développement de l'enseignement public et l'entreprise de vulgarisation des connaissances. Ce sont ces tentatives d'éducation artistique, jusqu'aux expériences de réforme des "arts appliqués", avec la fondation d'écoles professionnelles spécialisées, qui sont décrites dans ce livre sur plus d'un demi-siècle. De leur analyse, en toute logique, se dégage une interrogation sur leur efficacité.
Les programmes d'initiation aux oeuvres d'art qui ont été élaborés au début du XXe siècle, les efforts pour poser les bases d'une esthétique populaire, les systèmes d'enseignement stimulant l'inventivité n'auraient-ils cultivé, en définitive, que des illusions ?