Cronos, cyclopes et pommes d'Atalante dans les contes maghrébins

Par : Micheline Galley
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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions21,0 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-7053-3976-0
  • EAN9782705339760
  • Date de parution01/03/2017
  • ÉditeurGeuthner (Paul)

Résumé

"La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c'est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d'idées, de sentiments, d'art de vivre." D'une rive à l'autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n'ont cessé de s'exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. A la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l'exogamie, refus de l'inceste, relations au sein de la famille.
Mais l'apport crucial de ce petit corpus est aussi — fait rare dans les contes maghrébins — la présence de récits qui s'apparentent étroitement à la mythologie grecque. C'est ainsi, par exemple, que "Le sultan qui ne voulait pas d'enfant" se comporte exactement comme Cronos et que, à l'image d'Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu'éveille en elle la vue des pommes. Autre domaine en Méditerranée où, d'est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l'art du verre.
La récitation des contes s'est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s'inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais oeil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l'Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d'un art populaire d'une grande richesse.
"La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c'est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d'idées, de sentiments, d'art de vivre." D'une rive à l'autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n'ont cessé de s'exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. A la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l'exogamie, refus de l'inceste, relations au sein de la famille.
Mais l'apport crucial de ce petit corpus est aussi — fait rare dans les contes maghrébins — la présence de récits qui s'apparentent étroitement à la mythologie grecque. C'est ainsi, par exemple, que "Le sultan qui ne voulait pas d'enfant" se comporte exactement comme Cronos et que, à l'image d'Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu'éveille en elle la vue des pommes. Autre domaine en Méditerranée où, d'est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l'art du verre.
La récitation des contes s'est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s'inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais oeil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l'Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d'un art populaire d'une grande richesse.