Critiques de la démocratie

Par : Jean-Marie Donegani, Marc Sadoun

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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions15,1 cm × 21,7 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-13-060737-3
  • EAN9782130607373
  • Date de parution29/08/2012
  • CollectionFondements de la politique
  • ÉditeurPUF

Résumé

Les nostalgiques de l'Ancien Régime, les irréductibles de l'aristocratie, de la dictature ou du despotisme ont disparu. Face à la démocratie libérale ne se dressent plus, de manière claire, que les radicaux du pouvoir du peuple. A droite comme à gauche continuent pourtant de s'exprimer les critiques de la démocratie et ceux qui disent sans fard leur mépris pour un régime défini comme le régime du sans.
Au libéralisme, la démocratie emprunte sa mollesse, son inaccomplissement, son imperfection. Incapable de se déterminer avec caractère sur ce qui fait débat, elle est inconsistante et en constante indécision. Pour cette raison, elle est condamnée par l'ordre immuable des choses (c'était la position du réactionnaire) comme par le cours inexorable de l'histoire (c'est la position du progressiste). Il y a ceux qui s'expriment sur le registre de la haine et voient dans la démocratie libérale une forme plus souriante des totalitarismes.
Et ceux qui, ad intra, veulent plus d'unité et plus d'engagement. Mais d'où qu'elle vienne, la critique dit toujours son incompréhension d'un régime qui borne ses ambitions et cultive l'imperfection.
Les nostalgiques de l'Ancien Régime, les irréductibles de l'aristocratie, de la dictature ou du despotisme ont disparu. Face à la démocratie libérale ne se dressent plus, de manière claire, que les radicaux du pouvoir du peuple. A droite comme à gauche continuent pourtant de s'exprimer les critiques de la démocratie et ceux qui disent sans fard leur mépris pour un régime défini comme le régime du sans.
Au libéralisme, la démocratie emprunte sa mollesse, son inaccomplissement, son imperfection. Incapable de se déterminer avec caractère sur ce qui fait débat, elle est inconsistante et en constante indécision. Pour cette raison, elle est condamnée par l'ordre immuable des choses (c'était la position du réactionnaire) comme par le cours inexorable de l'histoire (c'est la position du progressiste). Il y a ceux qui s'expriment sur le registre de la haine et voient dans la démocratie libérale une forme plus souriante des totalitarismes.
Et ceux qui, ad intra, veulent plus d'unité et plus d'engagement. Mais d'où qu'elle vienne, la critique dit toujours son incompréhension d'un régime qui borne ses ambitions et cultive l'imperfection.
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