Critique de l'antinaturalisme. Etudes sur Foucault, Butler, Habermas
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- Nombre de pages259
- PrésentationBroché
- Poids0.37 kg
- Dimensions15,5 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
- ISBN2-13-055124-6
- EAN9782130551249
- Date de parution03/01/2006
- Collectionpratiques théoriques
- ÉditeurPUF
Résumé
Intensification des crises écologiques, percée des biotechnologies, redéfinition des sexualités, perplexités nées des évolutions de la pratique médicale et des nouveaux rapports au corps: la période actuelle est riche en enjeux éthiques et politiques qui invitent à interroger notre relation à la nature. L'idée première de ce livre est que cette situation exige de redonner sa place à un vrai moment naturaliste dans notre réflexion.
La reconnaissance d'une consistance et d'une productivité propres à la nature, qui s'imposent encore à l'activité humaine au moment où elle la dépasse, ne s'avère ni triviale ni superflue. Trop attachés au modèle de l'arrachement de l'homme à la nature, soucieux de contester les " naturalisations " idéologiques, convaincus que le naturel est d'abord une construction historique, sociologues et philosophes ne nous ont pas vraiment préparés à affronter les problèmes issus d'une modernité en crise.
Pourtant, dans les marges de l'antinaturalisme " officiel ", les concessions et les à-côtés se sont progressivement accumulés. Çà et là, au détour de l'argumentation, on a vu réémerger des corps pulsionnels et vulnérables, des animaux qui nous ressemblent, des ancrages dans la vie et des interactions avec le milieu qui ne sont pas récusables, voire des perspectives de fraternisation avec la nature prise comme un tout.
Sans le vouloir, la théorie sociale des dernières décennies a ainsi parfois joué le rôle d'un filtre critique et d'une instance efficace de redécouverte dont a besoin un naturalisme contemporain en quête de sobriété.
La reconnaissance d'une consistance et d'une productivité propres à la nature, qui s'imposent encore à l'activité humaine au moment où elle la dépasse, ne s'avère ni triviale ni superflue. Trop attachés au modèle de l'arrachement de l'homme à la nature, soucieux de contester les " naturalisations " idéologiques, convaincus que le naturel est d'abord une construction historique, sociologues et philosophes ne nous ont pas vraiment préparés à affronter les problèmes issus d'une modernité en crise.
Pourtant, dans les marges de l'antinaturalisme " officiel ", les concessions et les à-côtés se sont progressivement accumulés. Çà et là, au détour de l'argumentation, on a vu réémerger des corps pulsionnels et vulnérables, des animaux qui nous ressemblent, des ancrages dans la vie et des interactions avec le milieu qui ne sont pas récusables, voire des perspectives de fraternisation avec la nature prise comme un tout.
Sans le vouloir, la théorie sociale des dernières décennies a ainsi parfois joué le rôle d'un filtre critique et d'une instance efficace de redécouverte dont a besoin un naturalisme contemporain en quête de sobriété.
Intensification des crises écologiques, percée des biotechnologies, redéfinition des sexualités, perplexités nées des évolutions de la pratique médicale et des nouveaux rapports au corps: la période actuelle est riche en enjeux éthiques et politiques qui invitent à interroger notre relation à la nature. L'idée première de ce livre est que cette situation exige de redonner sa place à un vrai moment naturaliste dans notre réflexion.
La reconnaissance d'une consistance et d'une productivité propres à la nature, qui s'imposent encore à l'activité humaine au moment où elle la dépasse, ne s'avère ni triviale ni superflue. Trop attachés au modèle de l'arrachement de l'homme à la nature, soucieux de contester les " naturalisations " idéologiques, convaincus que le naturel est d'abord une construction historique, sociologues et philosophes ne nous ont pas vraiment préparés à affronter les problèmes issus d'une modernité en crise.
Pourtant, dans les marges de l'antinaturalisme " officiel ", les concessions et les à-côtés se sont progressivement accumulés. Çà et là, au détour de l'argumentation, on a vu réémerger des corps pulsionnels et vulnérables, des animaux qui nous ressemblent, des ancrages dans la vie et des interactions avec le milieu qui ne sont pas récusables, voire des perspectives de fraternisation avec la nature prise comme un tout.
Sans le vouloir, la théorie sociale des dernières décennies a ainsi parfois joué le rôle d'un filtre critique et d'une instance efficace de redécouverte dont a besoin un naturalisme contemporain en quête de sobriété.
La reconnaissance d'une consistance et d'une productivité propres à la nature, qui s'imposent encore à l'activité humaine au moment où elle la dépasse, ne s'avère ni triviale ni superflue. Trop attachés au modèle de l'arrachement de l'homme à la nature, soucieux de contester les " naturalisations " idéologiques, convaincus que le naturel est d'abord une construction historique, sociologues et philosophes ne nous ont pas vraiment préparés à affronter les problèmes issus d'une modernité en crise.
Pourtant, dans les marges de l'antinaturalisme " officiel ", les concessions et les à-côtés se sont progressivement accumulés. Çà et là, au détour de l'argumentation, on a vu réémerger des corps pulsionnels et vulnérables, des animaux qui nous ressemblent, des ancrages dans la vie et des interactions avec le milieu qui ne sont pas récusables, voire des perspectives de fraternisation avec la nature prise comme un tout.
Sans le vouloir, la théorie sociale des dernières décennies a ainsi parfois joué le rôle d'un filtre critique et d'une instance efficace de redécouverte dont a besoin un naturalisme contemporain en quête de sobriété.