Corps, littérature, société (1789-1900)

Par : Jean-Marie Roulin, Pierre Frantz, Sarah Mombert, Philippe Régnier

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  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-86272-384-3
  • EAN9782862723846
  • Date de parution09/11/2005
  • CollectionLe XIXe siècle en représentati
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

1789 a doté le citoyen d'un nouveau corps juridique, politique et social.
Dans la littérature postrévolutionnaire, écrire le corps, c'est scruter les marques inscrites dans les chairs par la loi, les signes tracés par la société, les cicatrices laissées par l'Histoire. Les études réunies dans ce volume interrogent ces nouveaux paradigmes de la représentation littéraire du corps dans quatre perspectives : en premier lieu est explorée la signification politique qu'il prend chez Sade, Balzac ou dans le théâtre révolutionnaire ; est développée ensuite une analyse du difficile transfert du corps du roi, dégradé chez Michelet, au corps du peuple chez Dumas ou à celui d'un nouveau Christ chez les saint-simoniens ; en troisième lieu, l'interrogation porte sur les modalités de l'incarnation de l'Histoire chez les personnages de Chateaubriand, de Balzac ou de Barbey d'Aurevilly ; enfin est étudiée la relation entre corps et création, dans la poésie de Baudelaire ou dans l'écriture autobiographique de George Sand. Du théâtre comme espace où l'acteur incarne les rôles sociaux au roman où la corporéité ancre le personnage dans l'Histoire, ce volume montre comment la littérature du XIXe siècle a recouru au corps pour figurer les rapports, souvent conflictuels, de l'individu à la société, au politique et à l'Histoire.
1789 a doté le citoyen d'un nouveau corps juridique, politique et social.
Dans la littérature postrévolutionnaire, écrire le corps, c'est scruter les marques inscrites dans les chairs par la loi, les signes tracés par la société, les cicatrices laissées par l'Histoire. Les études réunies dans ce volume interrogent ces nouveaux paradigmes de la représentation littéraire du corps dans quatre perspectives : en premier lieu est explorée la signification politique qu'il prend chez Sade, Balzac ou dans le théâtre révolutionnaire ; est développée ensuite une analyse du difficile transfert du corps du roi, dégradé chez Michelet, au corps du peuple chez Dumas ou à celui d'un nouveau Christ chez les saint-simoniens ; en troisième lieu, l'interrogation porte sur les modalités de l'incarnation de l'Histoire chez les personnages de Chateaubriand, de Balzac ou de Barbey d'Aurevilly ; enfin est étudiée la relation entre corps et création, dans la poésie de Baudelaire ou dans l'écriture autobiographique de George Sand. Du théâtre comme espace où l'acteur incarne les rôles sociaux au roman où la corporéité ancre le personnage dans l'Histoire, ce volume montre comment la littérature du XIXe siècle a recouru au corps pour figurer les rapports, souvent conflictuels, de l'individu à la société, au politique et à l'Histoire.