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  • Nombre de pages166
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-9514283-3-2
  • EAN9782951428331
  • Date de parution01/12/2001
  • CollectionLes Séminaires du GRIMIA
  • ÉditeurGrimh-Grimia

Résumé

L'œuvre composite est conduite à travailler à la fois sur les matières scripturale et iconique. En optant pour un double vecteur de transmission de sens (image et texte), elle est conduite à des choix signifiants. Ces derniers peuvent ainsi agir sur le paratexte (p. ex : El embrujo de Shangai de Juan Marsé...), mais également sur le contexte qui peut jouer sur le texte et l'image (p. ex. : Los caprichos de Francisco de Goya y Lucientes de Camilo José Cela, le Don Quichotte de Gustave Doré...). Par des effets combinatoires (icone/texte), l'œuvre peut ainsi " partager " l'espace (p. ex. : les silences de Trait de craie de Miguelanxo Prado, la logorrhée dans les dernières œuvres de Berlanga...). Ce double fonctionnement peut être envisagé comme complémentaire (l'information combinée), redondant (effet " illustration " du texte ou de l'image), voire contradictoire (texte et image fonctionnant en opposition). Le titre de l'œuvre iconique peut développer soit une fonction d'ancrage qui permet d'immobiliser la chaîne flottante du sens que la polysémie de l'image engendre (p. ex. Mujeres al borde de un ataque de nervios de Pedro Almodovar), soit une fonction relais lorsque les carences expressives de l'image sont comblées par le message linguistique (p. ex. : Lector d'Antoni Tàpies). La réflexion sur la coprésence dans l'œuvre composite du scriptural et de l'iconique conduit à s'interroger sur ce double comblement de l'espace. L'œuvre s'élabore dans un espace qu'elle tend à combler ou auquel elle tente d'échapper en y creusant des vides dans lesquels peut s'inscrire " en creux " une part du sens (les effets de regard, les hors-champs...). La saturation informative, la multiplication, la surcharge tentent de faire disparaître les contraintes spatiales que les limites matérielles imposent à l'œuvre, mais elles figurent également une claustration artistique. Tout comme le vide, la saturation spatiale n'est peut-être pas à considérer comme une saturation de sens. II y aura lieu de s'interroger sur le fonctionnement de la matière picturale, typographique, pelliculaire... et les modalités de l'occupation de l'espace. L'image numérique (p. ex. : les apports multiples d'information dans le CD-Rom) est également conduite à penser le sens en termes d'espace visuel et sonore.
L'œuvre composite est conduite à travailler à la fois sur les matières scripturale et iconique. En optant pour un double vecteur de transmission de sens (image et texte), elle est conduite à des choix signifiants. Ces derniers peuvent ainsi agir sur le paratexte (p. ex : El embrujo de Shangai de Juan Marsé...), mais également sur le contexte qui peut jouer sur le texte et l'image (p. ex. : Los caprichos de Francisco de Goya y Lucientes de Camilo José Cela, le Don Quichotte de Gustave Doré...). Par des effets combinatoires (icone/texte), l'œuvre peut ainsi " partager " l'espace (p. ex. : les silences de Trait de craie de Miguelanxo Prado, la logorrhée dans les dernières œuvres de Berlanga...). Ce double fonctionnement peut être envisagé comme complémentaire (l'information combinée), redondant (effet " illustration " du texte ou de l'image), voire contradictoire (texte et image fonctionnant en opposition). Le titre de l'œuvre iconique peut développer soit une fonction d'ancrage qui permet d'immobiliser la chaîne flottante du sens que la polysémie de l'image engendre (p. ex. Mujeres al borde de un ataque de nervios de Pedro Almodovar), soit une fonction relais lorsque les carences expressives de l'image sont comblées par le message linguistique (p. ex. : Lector d'Antoni Tàpies). La réflexion sur la coprésence dans l'œuvre composite du scriptural et de l'iconique conduit à s'interroger sur ce double comblement de l'espace. L'œuvre s'élabore dans un espace qu'elle tend à combler ou auquel elle tente d'échapper en y creusant des vides dans lesquels peut s'inscrire " en creux " une part du sens (les effets de regard, les hors-champs...). La saturation informative, la multiplication, la surcharge tentent de faire disparaître les contraintes spatiales que les limites matérielles imposent à l'œuvre, mais elles figurent également une claustration artistique. Tout comme le vide, la saturation spatiale n'est peut-être pas à considérer comme une saturation de sens. II y aura lieu de s'interroger sur le fonctionnement de la matière picturale, typographique, pelliculaire... et les modalités de l'occupation de l'espace. L'image numérique (p. ex. : les apports multiples d'information dans le CD-Rom) est également conduite à penser le sens en termes d'espace visuel et sonore.
Le Cinema De Bigas Luna
Nancy Berthier, Jean-Claude Seguin, Emmanuel Larraz, Philippe Merloz
14,00 €