Le Marquis de Sade (1740-1814) de ces "historiettes" n'est pas encore l'écrivain sulfureux et violent que célébrera Guillaume Apollinaire au début du 20e Siècle, et plus tard, le Mouvement surréaliste.
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- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.186 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-07-044935-4
- EAN9782070449354
- Date de parution26/06/2014
- CollectionFolio. Classique
- ÉditeurGallimard
- PréfacierMichel Delon
Résumé
Sade est prisonnier. Il accumule les contes et nouvelles, dans une réflexion sur le sens du mal. En 1800, il publie onze récits sous le titre Crimes de l'amour, nouvelles héroïques et tragiques. Il les complète par des contes légers ou bizarres, qui paraîtront après sa mort : les Contes étranges. Ils regroupent des historiettes, qui relèvent de l'inspiration licencieuse propre aux conteurs de la Renaissance, et des contes et fabliaux, qui seraient les inventions d'un troubadour du XVIIIe siècle.
Ces récits courts ne sont pas de simples essais en vue des grands romans. Ils constituent le pôle nécessaire d'une création romanesque qui fonctionne entre réalité et imaginaire, entre demande d'indulgence et revendication de l'outrance. Ils racontent la discordance du désir avec l'ordre social, de la réalité vécue avec les théories. Ils cartographient nos désirs comme nos hantises.
Ces récits courts ne sont pas de simples essais en vue des grands romans. Ils constituent le pôle nécessaire d'une création romanesque qui fonctionne entre réalité et imaginaire, entre demande d'indulgence et revendication de l'outrance. Ils racontent la discordance du désir avec l'ordre social, de la réalité vécue avec les théories. Ils cartographient nos désirs comme nos hantises.
Sade est prisonnier. Il accumule les contes et nouvelles, dans une réflexion sur le sens du mal. En 1800, il publie onze récits sous le titre Crimes de l'amour, nouvelles héroïques et tragiques. Il les complète par des contes légers ou bizarres, qui paraîtront après sa mort : les Contes étranges. Ils regroupent des historiettes, qui relèvent de l'inspiration licencieuse propre aux conteurs de la Renaissance, et des contes et fabliaux, qui seraient les inventions d'un troubadour du XVIIIe siècle.
Ces récits courts ne sont pas de simples essais en vue des grands romans. Ils constituent le pôle nécessaire d'une création romanesque qui fonctionne entre réalité et imaginaire, entre demande d'indulgence et revendication de l'outrance. Ils racontent la discordance du désir avec l'ordre social, de la réalité vécue avec les théories. Ils cartographient nos désirs comme nos hantises.
Ces récits courts ne sont pas de simples essais en vue des grands romans. Ils constituent le pôle nécessaire d'une création romanesque qui fonctionne entre réalité et imaginaire, entre demande d'indulgence et revendication de l'outrance. Ils racontent la discordance du désir avec l'ordre social, de la réalité vécue avec les théories. Ils cartographient nos désirs comme nos hantises.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4/5
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“ Petites scénettes très courtes ”
Sade a écrit ces contes en prison. Il s’agit d’un recueil de petites historiettes. Cette édition contient une préface et des notes de Michel Delon, une chronologie concernant l’auteur, une bibliographie ainsi qu’une analyse de chacune des petites nouvelles. Quant au contenu, on pourrait dire qu’il s’agit d’écrits concernant la discordance du désir avec la bienséance. S’il est vrai que pour l’époque, c’était assez osé, il semble ici s’autocensurer et nous présente un Sade homme de lettre plus décent que dans n’importe lequel de ses autres bouquins. C’est très bien écrit avec le « parler » du XVIII siècle. Une attention particulière pour les notes de fin de livre.
Sade a écrit ces contes en prison. Il s’agit d’un recueil de petites historiettes. Cette édition contient une préface et des notes de Michel Delon, une chronologie concernant l’auteur, une bibliographie ainsi qu’une analyse de chacune des petites nouvelles. Quant au contenu, on pourrait dire qu’il s’agit d’écrits concernant la discordance du désir avec la bienséance. S’il est vrai que pour l’époque, c’était assez osé, il semble ici s’autocensurer et nous présente un Sade homme de lettre plus décent que dans n’importe lequel de ses autres bouquins. C’est très bien écrit avec le « parler » du XVIII siècle. Une attention particulière pour les notes de fin de livre.
A propos de Donatien Alphonse François de Sade
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