Conquête, acculturation, identité : des Normands aux Hongrois. Les traces de la conquête

Par : Piroska Nagy

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  • Nombre de pages109
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-87775-309-3
  • EAN9782877753098
  • Date de parution01/01/2001
  • CollectionCahiers du GRHIS
  • ÉditeurPU Rouen

Résumé

La journée dont on publie ici les communications avait pour but d'examiner, dans un cadre comparatiste, les facteurs communs ou différents de la conquête normande (de la Normandie d'abord, de l'Angleterre ensuite) et hongroise (du bassin des Carpathes), ainsi que de la construction identitaire qui s'ensuivit. Cette comparaison - qui peut paraître incongrue et qui est pour cette raison si rare chez les médiévistes prudents - naquit de l'unité chronologique de la conquête viking de la Normandie et de la conquête de la Pannonie par les Hongrois. Le biais comparatiste nous a permis de contrecarrer la "tentation des origines" dénoncée en son temps par Marc Bloch qui continue de hanter les historiens lorsqu'ils parlent de l'identité - et de déplacer les questions. L'identité prend certes pour référence, parfois pour dénominateur commun, les origines, mais ne se construit jamais à partir de ce qui constitue sa mémoire, ses racines. L'identité d'un peuple conquérant se nourrit de la rencontre avec les peuples sur place ainsi qu'avec les nouveaux voisins. Quels étaient alors les contenus essentiels qui définissent l'identité d'un peuple dont le mode de vie change : quelque chose " d'importé " ou au contraire, quelque chose qui se construit sur place, avec des éléments nouveaux, à travers un processus d'acculturation réciproque ? Quels sont les éléments qui sont gardés ou perdus, réciproquement, par le peuple conquérant et les peuples conquis ? Dans quelle mesure l'usage d'une langue véhicule l'identité, et comment se fait l'acculturation linguistique des conquérants et des conquis ? Pour ce faire, les spécialistes, français des Normands, et hongrois de leurs ancêtres, se sont interrogés sur les traces de la conquête, telles qu'elles sont reflétées dans l'historiographie, l'archéologie et la langue, véhicule de toute communication.
La journée dont on publie ici les communications avait pour but d'examiner, dans un cadre comparatiste, les facteurs communs ou différents de la conquête normande (de la Normandie d'abord, de l'Angleterre ensuite) et hongroise (du bassin des Carpathes), ainsi que de la construction identitaire qui s'ensuivit. Cette comparaison - qui peut paraître incongrue et qui est pour cette raison si rare chez les médiévistes prudents - naquit de l'unité chronologique de la conquête viking de la Normandie et de la conquête de la Pannonie par les Hongrois. Le biais comparatiste nous a permis de contrecarrer la "tentation des origines" dénoncée en son temps par Marc Bloch qui continue de hanter les historiens lorsqu'ils parlent de l'identité - et de déplacer les questions. L'identité prend certes pour référence, parfois pour dénominateur commun, les origines, mais ne se construit jamais à partir de ce qui constitue sa mémoire, ses racines. L'identité d'un peuple conquérant se nourrit de la rencontre avec les peuples sur place ainsi qu'avec les nouveaux voisins. Quels étaient alors les contenus essentiels qui définissent l'identité d'un peuple dont le mode de vie change : quelque chose " d'importé " ou au contraire, quelque chose qui se construit sur place, avec des éléments nouveaux, à travers un processus d'acculturation réciproque ? Quels sont les éléments qui sont gardés ou perdus, réciproquement, par le peuple conquérant et les peuples conquis ? Dans quelle mesure l'usage d'une langue véhicule l'identité, et comment se fait l'acculturation linguistique des conquérants et des conquis ? Pour ce faire, les spécialistes, français des Normands, et hongrois de leurs ancêtres, se sont interrogés sur les traces de la conquête, telles qu'elles sont reflétées dans l'historiographie, l'archéologie et la langue, véhicule de toute communication.
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