Connecteurs divins. Objets de dévotion dans l’Europe moderne (XVIe-XVIIe siècle)
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- Nombre de pages304
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.6 kg
- Dimensions15,8 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN979-10-97193-02-7
- EAN9791097193027
- Date de parution01/09/2020
- ÉditeurEditions 1 : 1
Résumé
L'histoire de l'art a depuis longtemps intégré l'importance du spectateur et du contexte à la fois perceptif, cognitif et pragmatique qui, dans un temps et un espace déterminés, organise son rapport spécifique à une oeuvre. Certains éléments restent cependant sous-évalués sinon ignorés : ce sont les objets, "appareils" et autres "prothèses" perceptives ou relationnelles qui, dans bien des cas, contribuent de façon décisive à l'appropriation et à l'usage effectif des représentations.
Si cet ensemble d'objets a pris une place déterminante à l'époque contemporaine et a été reconnu par les historiens des médias, leur importance n'est pas moins grande dans le passé, notamment dans le champ des représentations religieuses. Loin en effet d'un face à face que l'on imaginerait immédiat et exclusif entre les dévots chrétiens et les objets de leurs dévotions (représentations iconiques, reliques, saint sacrement, etc.), nombre de pratiques spirituelles de l'époque moderne impliquent toute une série d'images de différents statuts qui sont articulées les unes aux autres (images mentales, gravures, peintures, sculptures), et un ensemble d'objets ou d'"objets-images" (où l'inscription écrite a aussi parfois sa place) associés : chapelets, croix et crucifix, médailles, enseignes de pèlerinage, broches, bagues, pendants et camées avec motifs religieux, amulettes ou pendentifs reliquaires, agnus dei, scapulaires, manuels et ouvrages de dévotion, mais aussi ex-voto, paperoles, reliques "domestiques" et autres supports et instruments mémoriels.
Si cet ensemble d'objets a pris une place déterminante à l'époque contemporaine et a été reconnu par les historiens des médias, leur importance n'est pas moins grande dans le passé, notamment dans le champ des représentations religieuses. Loin en effet d'un face à face que l'on imaginerait immédiat et exclusif entre les dévots chrétiens et les objets de leurs dévotions (représentations iconiques, reliques, saint sacrement, etc.), nombre de pratiques spirituelles de l'époque moderne impliquent toute une série d'images de différents statuts qui sont articulées les unes aux autres (images mentales, gravures, peintures, sculptures), et un ensemble d'objets ou d'"objets-images" (où l'inscription écrite a aussi parfois sa place) associés : chapelets, croix et crucifix, médailles, enseignes de pèlerinage, broches, bagues, pendants et camées avec motifs religieux, amulettes ou pendentifs reliquaires, agnus dei, scapulaires, manuels et ouvrages de dévotion, mais aussi ex-voto, paperoles, reliques "domestiques" et autres supports et instruments mémoriels.
L'histoire de l'art a depuis longtemps intégré l'importance du spectateur et du contexte à la fois perceptif, cognitif et pragmatique qui, dans un temps et un espace déterminés, organise son rapport spécifique à une oeuvre. Certains éléments restent cependant sous-évalués sinon ignorés : ce sont les objets, "appareils" et autres "prothèses" perceptives ou relationnelles qui, dans bien des cas, contribuent de façon décisive à l'appropriation et à l'usage effectif des représentations.
Si cet ensemble d'objets a pris une place déterminante à l'époque contemporaine et a été reconnu par les historiens des médias, leur importance n'est pas moins grande dans le passé, notamment dans le champ des représentations religieuses. Loin en effet d'un face à face que l'on imaginerait immédiat et exclusif entre les dévots chrétiens et les objets de leurs dévotions (représentations iconiques, reliques, saint sacrement, etc.), nombre de pratiques spirituelles de l'époque moderne impliquent toute une série d'images de différents statuts qui sont articulées les unes aux autres (images mentales, gravures, peintures, sculptures), et un ensemble d'objets ou d'"objets-images" (où l'inscription écrite a aussi parfois sa place) associés : chapelets, croix et crucifix, médailles, enseignes de pèlerinage, broches, bagues, pendants et camées avec motifs religieux, amulettes ou pendentifs reliquaires, agnus dei, scapulaires, manuels et ouvrages de dévotion, mais aussi ex-voto, paperoles, reliques "domestiques" et autres supports et instruments mémoriels.
Si cet ensemble d'objets a pris une place déterminante à l'époque contemporaine et a été reconnu par les historiens des médias, leur importance n'est pas moins grande dans le passé, notamment dans le champ des représentations religieuses. Loin en effet d'un face à face que l'on imaginerait immédiat et exclusif entre les dévots chrétiens et les objets de leurs dévotions (représentations iconiques, reliques, saint sacrement, etc.), nombre de pratiques spirituelles de l'époque moderne impliquent toute une série d'images de différents statuts qui sont articulées les unes aux autres (images mentales, gravures, peintures, sculptures), et un ensemble d'objets ou d'"objets-images" (où l'inscription écrite a aussi parfois sa place) associés : chapelets, croix et crucifix, médailles, enseignes de pèlerinage, broches, bagues, pendants et camées avec motifs religieux, amulettes ou pendentifs reliquaires, agnus dei, scapulaires, manuels et ouvrages de dévotion, mais aussi ex-voto, paperoles, reliques "domestiques" et autres supports et instruments mémoriels.