Colonisation et santé au Sénégal (1816-1960). Crises épidémiques, contrôle social et évolution des idées médicales
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- Nombre de pages264
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.415 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,7 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-343-13680-6
- EAN9782343136806
- Date de parution01/02/2018
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierOusseynou Faye
Résumé
Les épidémies de fièvre jaune et de choléra ont eu une influence considérable sur la vie politique et sociale de la colonie du Sénégal. Comme un coup de projecteur, elles ont fait resurgir à la surface des problèmes sociopolitiques latents. Elles ont permis également de mieux cerner la dynamique de la médecine coloniale, de comprendre les stratégies et les politiques sanitaires mises en oeuvre dans le cadre du projet colonial.
La transplantation de la médecine occidentale dans un milieu particulièrement morbide s'est heurtée à plusieurs difficultés, notamment les conflits d'intérêt entre les groupes sociaux (commerçants, indigènes, politiciens et techniciens de la santé). La pluralité des recours thérapeutiques et la négation des pratiques indigènes par l'administration coloniale ont également été une constante dans l'implantation de la nouvelle médecine.
Cet ouvrage est une réflexion novatrice sur le cheminement de la pensée médicale et des stratégies politiques coloniales. Il s'inscrit dans le courant de l'histoire sociale, en privilégiant les interactions entre groupes sociaux et leurs rapports à la santé. La célébration de l'élite médicale et des innovations scientifiques cède la place à de larges mises en contexte qui intègrent, outre l'état des connaissances et de la pratique médicales, les dimensions économiques, politiques, sociales et culturelles de la santé.
L'analyse du discours des élites permet de mettre à jour les connaissances sur les idéologies coloniales ainsi que sur la perception culturelle de la maladie chez les différents groupes sociaux. Le présent livre dévoile en définitive dans toute sa splendeur, les ressorts de la bio-politique et de l'ordre colonial.
La transplantation de la médecine occidentale dans un milieu particulièrement morbide s'est heurtée à plusieurs difficultés, notamment les conflits d'intérêt entre les groupes sociaux (commerçants, indigènes, politiciens et techniciens de la santé). La pluralité des recours thérapeutiques et la négation des pratiques indigènes par l'administration coloniale ont également été une constante dans l'implantation de la nouvelle médecine.
Cet ouvrage est une réflexion novatrice sur le cheminement de la pensée médicale et des stratégies politiques coloniales. Il s'inscrit dans le courant de l'histoire sociale, en privilégiant les interactions entre groupes sociaux et leurs rapports à la santé. La célébration de l'élite médicale et des innovations scientifiques cède la place à de larges mises en contexte qui intègrent, outre l'état des connaissances et de la pratique médicales, les dimensions économiques, politiques, sociales et culturelles de la santé.
L'analyse du discours des élites permet de mettre à jour les connaissances sur les idéologies coloniales ainsi que sur la perception culturelle de la maladie chez les différents groupes sociaux. Le présent livre dévoile en définitive dans toute sa splendeur, les ressorts de la bio-politique et de l'ordre colonial.
Les épidémies de fièvre jaune et de choléra ont eu une influence considérable sur la vie politique et sociale de la colonie du Sénégal. Comme un coup de projecteur, elles ont fait resurgir à la surface des problèmes sociopolitiques latents. Elles ont permis également de mieux cerner la dynamique de la médecine coloniale, de comprendre les stratégies et les politiques sanitaires mises en oeuvre dans le cadre du projet colonial.
La transplantation de la médecine occidentale dans un milieu particulièrement morbide s'est heurtée à plusieurs difficultés, notamment les conflits d'intérêt entre les groupes sociaux (commerçants, indigènes, politiciens et techniciens de la santé). La pluralité des recours thérapeutiques et la négation des pratiques indigènes par l'administration coloniale ont également été une constante dans l'implantation de la nouvelle médecine.
Cet ouvrage est une réflexion novatrice sur le cheminement de la pensée médicale et des stratégies politiques coloniales. Il s'inscrit dans le courant de l'histoire sociale, en privilégiant les interactions entre groupes sociaux et leurs rapports à la santé. La célébration de l'élite médicale et des innovations scientifiques cède la place à de larges mises en contexte qui intègrent, outre l'état des connaissances et de la pratique médicales, les dimensions économiques, politiques, sociales et culturelles de la santé.
L'analyse du discours des élites permet de mettre à jour les connaissances sur les idéologies coloniales ainsi que sur la perception culturelle de la maladie chez les différents groupes sociaux. Le présent livre dévoile en définitive dans toute sa splendeur, les ressorts de la bio-politique et de l'ordre colonial.
La transplantation de la médecine occidentale dans un milieu particulièrement morbide s'est heurtée à plusieurs difficultés, notamment les conflits d'intérêt entre les groupes sociaux (commerçants, indigènes, politiciens et techniciens de la santé). La pluralité des recours thérapeutiques et la négation des pratiques indigènes par l'administration coloniale ont également été une constante dans l'implantation de la nouvelle médecine.
Cet ouvrage est une réflexion novatrice sur le cheminement de la pensée médicale et des stratégies politiques coloniales. Il s'inscrit dans le courant de l'histoire sociale, en privilégiant les interactions entre groupes sociaux et leurs rapports à la santé. La célébration de l'élite médicale et des innovations scientifiques cède la place à de larges mises en contexte qui intègrent, outre l'état des connaissances et de la pratique médicales, les dimensions économiques, politiques, sociales et culturelles de la santé.
L'analyse du discours des élites permet de mettre à jour les connaissances sur les idéologies coloniales ainsi que sur la perception culturelle de la maladie chez les différents groupes sociaux. Le présent livre dévoile en définitive dans toute sa splendeur, les ressorts de la bio-politique et de l'ordre colonial.