Collège des quartiers. Chronique d'un prof de banlieue

Par : Manuel Penin

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  • Nombre de pages202
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-09746-6
  • EAN9782343097466
  • Date de parution01/07/2016
  • CollectionRue des écoles
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Partager l'éducation d'adolescents des banlieues, dans un collège de zone populaire, c'est parcourir chaque jour un voyage vers l'imprévisible et l'indicible. A travers ce témoignage, laissons-nous prendre par la main pour une immersion dans le bouillon d'un monde à part, si invraisemblable et pourtant si proche. Un spectacle irréel.
Partager l'éducation d'adolescents des banlieues, dans un collège de zone populaire, c'est parcourir chaque jour un voyage vers l'imprévisible et l'indicible. A travers ce témoignage, laissons-nous prendre par la main pour une immersion dans le bouillon d'un monde à part, si invraisemblable et pourtant si proche. Un spectacle irréel.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
L'enseignement de la dignité?
Le livre de manuel Penin est essentiel à plus d'un titres. Parce qu'il fait ressentir et comprendre de l'intérieur le malaise ici exacerbé par les tensions raciales, sociales et culturelles, de l'école au sens large (ici un collège à Vénissieux.). Parce qu'il offre des pistes concrètes d'amélioration du quotidien des éducateurs comme des éduqués, et l'espoir que "quand on veut, on peut" aux futurs et jeunes enseignants, mais aussi à leurs élèves et aux parents de ceux-ci, si malmenés, et trop souvent si mal-considérés... Enfin parce qu'il souligne avec vaillance l'urgence de transmettre à l'oeuvre entre les générations, les classes sociales, les cultures afin de réparer un tissu social en voie de pulvérisation : son remède préconisé, une "posture éducative" en lien avec le concept de "fraternité" (sur fond d'empathie et d'ouverture au multiculturalisme), fera l'objet d'un essai en cours d'écriture de son jeune auteur aussi déterminé que courageux. Ce premier livre, fort réussi, est un vrai coup de "maitre", alliant une chronique du quotidien à la profondeur de champ d'une vraie philosophie de l'éducation, grace à un vrai talent de conteur et d'analyste du réel.
Le livre de manuel Penin est essentiel à plus d'un titres. Parce qu'il fait ressentir et comprendre de l'intérieur le malaise ici exacerbé par les tensions raciales, sociales et culturelles, de l'école au sens large (ici un collège à Vénissieux.). Parce qu'il offre des pistes concrètes d'amélioration du quotidien des éducateurs comme des éduqués, et l'espoir que "quand on veut, on peut" aux futurs et jeunes enseignants, mais aussi à leurs élèves et aux parents de ceux-ci, si malmenés, et trop souvent si mal-considérés... Enfin parce qu'il souligne avec vaillance l'urgence de transmettre à l'oeuvre entre les générations, les classes sociales, les cultures afin de réparer un tissu social en voie de pulvérisation : son remède préconisé, une "posture éducative" en lien avec le concept de "fraternité" (sur fond d'empathie et d'ouverture au multiculturalisme), fera l'objet d'un essai en cours d'écriture de son jeune auteur aussi déterminé que courageux. Ce premier livre, fort réussi, est un vrai coup de "maitre", alliant une chronique du quotidien à la profondeur de champ d'une vraie philosophie de l'éducation, grace à un vrai talent de conteur et d'analyste du réel.