Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin

Par : Benoit Coquard
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.222 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-348-07573-5
  • EAN9782348075735
  • Date de parution18/08/2022
  • CollectionLa Découverte-poche. Sciences
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Objet de fantasme sur le " vrai " peuple de la " France oubliée " ou de dégoût au sujet des prétendus " beaufs " racistes et ignorants, les campagnes en déclin nourrissent bien des clichés. Mais qui sont les jeunes hommes et femmes qui y font leur vie ? Si bon nombre d'entre eux rejoignent les villes pour les études, d'autres restent, souvent faute de ressources. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel " tout le monde se connaît " et où ils peuvent être socialement reconnus. Qu'ils soient ouvriers, employés ou chômeurs, ils font la part belle à l'amitié et au travail et se montrent soucieux d'entretenir une " bonne réputation ". Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? A qui se sentent-ils opposés ou alliés ? A partir d'une enquête immersive de plusieurs années dans le Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de ces jeunes femmes et hommes. A rebours des idées reçues, il montre comment, malgré le chômage, la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, des consciences collectives persistent, sous des formes fragilisées et con ? ictuelles. Une plongée passionnante dans le monde de celles et ceux que l'on entend peu, ou que l'on écoute mal.
Objet de fantasme sur le " vrai " peuple de la " France oubliée " ou de dégoût au sujet des prétendus " beaufs " racistes et ignorants, les campagnes en déclin nourrissent bien des clichés. Mais qui sont les jeunes hommes et femmes qui y font leur vie ? Si bon nombre d'entre eux rejoignent les villes pour les études, d'autres restent, souvent faute de ressources. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel " tout le monde se connaît " et où ils peuvent être socialement reconnus. Qu'ils soient ouvriers, employés ou chômeurs, ils font la part belle à l'amitié et au travail et se montrent soucieux d'entretenir une " bonne réputation ". Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? A qui se sentent-ils opposés ou alliés ? A partir d'une enquête immersive de plusieurs années dans le Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de ces jeunes femmes et hommes. A rebours des idées reçues, il montre comment, malgré le chômage, la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, des consciences collectives persistent, sous des formes fragilisées et con ? ictuelles. Une plongée passionnante dans le monde de celles et ceux que l'on entend peu, ou que l'on écoute mal.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
nov 2019
Une enquête qui se lit facilement ,bien structurée et illustrée de maints exemples ,bref de la socio abordable . On demeure cantonné dans la région "Grand Est", appellation stupide d'une administration sans culture historique ,région sinistrée, désindustrialisée et en dépeuplement depuis plusieurs décennies ,qui ne possède pas les attraits du tourisme ou la qualité de vie d'autres mieux loties . Le choix de la génération (les 18/35 ans) enclave le propos , c'est parfois regrettable . Et pourtant l'auteur nous décrit des populations (des ,car pas vraiment homogènes ) qui s'y trouvent relativement bien et ne jalousent guère les urbains (vite assimilés aux Parisiens ,image refouloir s'il en est ) Les bémols sur cet ouvrage :outre la tranche d âge évoquée, trop peu de références au type de culture des enquêtés ,si la TV est allumée en permanence ,que regardent-ils ? Le foot, Hanouna ,Canal plus ou maintenant Netflix ?? Y a t il des cinémas locaux qui perdurent ? des bibliothèques ambulantes ?? lit-on la presse locale ? Il semble qu'hormis la chasse et le foot hebdomadaire le vide soit réel ,une soirée loto ou un bal d' association venant quelquefois animer le canton sans conviction Omniprésence de la voiture (quand on a le permis ) et son cortège de contraintes (budget carburant radars ,alcoolémie ou stupéfiants ) la tendance est au repli chez soi entre potes en qui on a confiance, les bistrots ayant disparu du paysage ou mal fréquentés par les "cassoss" . Dépréciation et ignorance des représentants ,ces "élus de là haut" (conseils départementaux, régionaux et parlementaires jamais évoqués ) Comment ,là où tout le monde se connait ,où tout se sait, comment être quelqu'un ,c'est là tout l'enjeu de ce livre. Acquérir une bonne réputation! Il demanderait un complément d'enquête :l'usage d'internet ,sur les paysans (exclus de ces pages) ,la fin des références à la religion et le devenir de ceux qui issus du monde rural doivent rompre avec leur milieu pour gagner leur vie loin ,à la grande ville . ps : né d une famille paysanne, mon choix de vivre au milieu des ruraux -après avoir été urbain- me rend assez sensible à ces pages et à leurs manques. Dommage!
Une enquête qui se lit facilement ,bien structurée et illustrée de maints exemples ,bref de la socio abordable . On demeure cantonné dans la région "Grand Est", appellation stupide d'une administration sans culture historique ,région sinistrée, désindustrialisée et en dépeuplement depuis plusieurs décennies ,qui ne possède pas les attraits du tourisme ou la qualité de vie d'autres mieux loties . Le choix de la génération (les 18/35 ans) enclave le propos , c'est parfois regrettable . Et pourtant l'auteur nous décrit des populations (des ,car pas vraiment homogènes ) qui s'y trouvent relativement bien et ne jalousent guère les urbains (vite assimilés aux Parisiens ,image refouloir s'il en est ) Les bémols sur cet ouvrage :outre la tranche d âge évoquée, trop peu de références au type de culture des enquêtés ,si la TV est allumée en permanence ,que regardent-ils ? Le foot, Hanouna ,Canal plus ou maintenant Netflix ?? Y a t il des cinémas locaux qui perdurent ? des bibliothèques ambulantes ?? lit-on la presse locale ? Il semble qu'hormis la chasse et le foot hebdomadaire le vide soit réel ,une soirée loto ou un bal d' association venant quelquefois animer le canton sans conviction Omniprésence de la voiture (quand on a le permis ) et son cortège de contraintes (budget carburant radars ,alcoolémie ou stupéfiants ) la tendance est au repli chez soi entre potes en qui on a confiance, les bistrots ayant disparu du paysage ou mal fréquentés par les "cassoss" . Dépréciation et ignorance des représentants ,ces "élus de là haut" (conseils départementaux, régionaux et parlementaires jamais évoqués ) Comment ,là où tout le monde se connait ,où tout se sait, comment être quelqu'un ,c'est là tout l'enjeu de ce livre. Acquérir une bonne réputation! Il demanderait un complément d'enquête :l'usage d'internet ,sur les paysans (exclus de ces pages) ,la fin des références à la religion et le devenir de ceux qui issus du monde rural doivent rompre avec leur milieu pour gagner leur vie loin ,à la grande ville . ps : né d une famille paysanne, mon choix de vivre au milieu des ruraux -après avoir été urbain- me rend assez sensible à ces pages et à leurs manques. Dommage!
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