Cahiers d'Ivry (tome 1-cahiers 233 à 309). Février 1947-mars 1948

Par : Antonin Artaud

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  • Nombre de pages1168
  • PrésentationBroché
  • Poids1.081 kg
  • Dimensions0,0 cm × 0,0 cm × 3,7 cm
  • ISBN978-2-07-245419-6
  • EAN9782072454196
  • Date de parution20/10/2011
  • ÉditeurGallimard
  • AuteurEvelyne Grossman

Résumé

Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Ouvres complètes d'Antonin Artaud. Ce volume [tome I] couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir «un esprit qui littérairement existe» ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF.
Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche : comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille.
«Je ne suis jamais né», répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. A entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, «machine de souffle», prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère «la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie» (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot).
Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Ouvres complètes d'Antonin Artaud. Ce volume [tome I] couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir «un esprit qui littérairement existe» ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF.
Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche : comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille.
«Je ne suis jamais né», répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. A entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, «machine de souffle», prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère «la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie» (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot).
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