Bioéthique, biodroit, biopolitique. Réflexions à l'occasion du vote de la loi du 4 août 2004

Par : Stéphanie Hennette-Vauchez
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  • Nombre de pages154
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-275-03099-9
  • EAN9782275030999
  • Date de parution17/10/2006
  • CollectionDroit et société. Ethique
  • ÉditeurLGDJ

Résumé

Procréation médicalement assistée, interruption de grossesse, expérimentation biomédicale, brevetabilité du vivant, droit à la mort, recherche sur l'embryon, clonage... depuis les années 1980, la question " bioéthique " acquiert une saillance sans cesse plus grande dans l'espace public. Indisponibilité du corps humain, respect de l'être humain dès le commencement de la vie, principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne, érection du clonage reproductif en " crime contre l'espèce humaine ", apparition de conventions internationales (Conseil de l'Europe, UNESCO...) : l'effort de régulation et de qualification juridique en matière de bioéthique va, lui aussi et sur la même période, s'intensifiant.
Le présent ouvrage se propose de rendre compte de ce double mouvement de diversification et de juridicisation de la problématique bioéthique. La double hypothèse sur laquelle il repose est la suivante. Fondamentalement, l'émergence d'un droit de la bioéthique a nécessairement pour effet de dessiner une certaine politique du vivant, de distinguer entre modalités légitimes et illégitimes de gouvernement des corps et des conduites.
Accessoirement, si la bioéthique a initialement pu être un sujet dont on soulignait à l'envi la spécificité (enjeux dits " fondamentaux ", et donc modalités de régulation juridique spécifiques, a-politiques, etc.), elle est aujourd'hui, par certains aspects, un sujet comme les autres - susceptible alors, comme les autres, d'être un des lieux d'expression de clivages de type politique, axiologique.
On cherche dès lors à mettre à nu certains des éléments centraux et points d'achoppement de cette nouvelle " biopolitique ", les obstacles qu'elle rencontre et les limites auxquelles elle se heurte.
Procréation médicalement assistée, interruption de grossesse, expérimentation biomédicale, brevetabilité du vivant, droit à la mort, recherche sur l'embryon, clonage... depuis les années 1980, la question " bioéthique " acquiert une saillance sans cesse plus grande dans l'espace public. Indisponibilité du corps humain, respect de l'être humain dès le commencement de la vie, principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne, érection du clonage reproductif en " crime contre l'espèce humaine ", apparition de conventions internationales (Conseil de l'Europe, UNESCO...) : l'effort de régulation et de qualification juridique en matière de bioéthique va, lui aussi et sur la même période, s'intensifiant.
Le présent ouvrage se propose de rendre compte de ce double mouvement de diversification et de juridicisation de la problématique bioéthique. La double hypothèse sur laquelle il repose est la suivante. Fondamentalement, l'émergence d'un droit de la bioéthique a nécessairement pour effet de dessiner une certaine politique du vivant, de distinguer entre modalités légitimes et illégitimes de gouvernement des corps et des conduites.
Accessoirement, si la bioéthique a initialement pu être un sujet dont on soulignait à l'envi la spécificité (enjeux dits " fondamentaux ", et donc modalités de régulation juridique spécifiques, a-politiques, etc.), elle est aujourd'hui, par certains aspects, un sujet comme les autres - susceptible alors, comme les autres, d'être un des lieux d'expression de clivages de type politique, axiologique.
On cherche dès lors à mettre à nu certains des éléments centraux et points d'achoppement de cette nouvelle " biopolitique ", les obstacles qu'elle rencontre et les limites auxquelles elle se heurte.