Prix Caméléon
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  • Nombre de pages251
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions14,5 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-918767-37-4
  • EAN9782918767374
  • Date de parution10/10/2013
  • ÉditeurAsphalte (Editions)
  • TraducteurDiniz Galhos

Résumé

Johnny, célèbre coiffeur de la jet-set de Belém et habitué de la presse people, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d’un arrêt cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de l’enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des photos compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants… Tâchant d’en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que la mort du coiffeur n’a rien d’accidentel.
Malheureusement, sa rencontre avec l’une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de fêtes et d’excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire replonger dans son ancien vice, l’alcoolisme… Belém nous fait découvrir le côté sombre de la "cité des manguiers", métropole brésilienne située à l’estuaire de l’Amazone. Trafic de drogues, proxénétisme, pédophilie, corruption : avec un réalisme cru, Edyr Augusto peint le portrait terrible d’une classe supérieure sans scrupule qui se nourrit des plus faibles.
Une critique sociale rageuse portée par une écriture directe et nerveuse.
Johnny, célèbre coiffeur de la jet-set de Belém et habitué de la presse people, est retrouvé mort à son domicile, visiblement d’un arrêt cardiaque dû à une overdose. Mais le jeune inspecteur chargé de l’enquête, Gilberto Castro, trouve sur les lieux des vidéos et des photos compromettantes des ébats du défunt, impliquant des enfants… Tâchant d’en apprendre plus, Gilberto se mêle aux amis de Johnny, tous issus de la classe supérieure de Belém, et commence à soupçonner que la mort du coiffeur n’a rien d’accidentel.
Malheureusement, sa rencontre avec l’une des proches du défunt, Selma, oiseau de nuit assoiffée de fêtes et d’excès, risque bien de le détourner de son but et de le faire replonger dans son ancien vice, l’alcoolisme… Belém nous fait découvrir le côté sombre de la "cité des manguiers", métropole brésilienne située à l’estuaire de l’Amazone. Trafic de drogues, proxénétisme, pédophilie, corruption : avec un réalisme cru, Edyr Augusto peint le portrait terrible d’une classe supérieure sans scrupule qui se nourrit des plus faibles.
Une critique sociale rageuse portée par une écriture directe et nerveuse.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Belém
Un livre sans concession, brusque extrêmement violent, qui m'a happé. Le style un peu particulier de cet auteur où la narration et les dialogues se mélangent sans séparation m'a perturbé dans les premières puis le rythme s’enchaîne jusqu'à la dernière ligne sans lâcher. Chaque phrase, chaque page est importante. J'ai eu l'impression de vois défiler une longue scène sans réel début ni fin et de découvrir un monde défiant toutes les lois de la nature humaine, des hommes monstrueux, des actes terribles. Un roman noir, à lire sans attendre, mais attention, âme sensible s'abstenir.
Un livre sans concession, brusque extrêmement violent, qui m'a happé. Le style un peu particulier de cet auteur où la narration et les dialogues se mélangent sans séparation m'a perturbé dans les premières puis le rythme s’enchaîne jusqu'à la dernière ligne sans lâcher. Chaque phrase, chaque page est importante. J'ai eu l'impression de vois défiler une longue scène sans réel début ni fin et de découvrir un monde défiant toutes les lois de la nature humaine, des hommes monstrueux, des actes terribles. Un roman noir, à lire sans attendre, mais attention, âme sensible s'abstenir.
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Belèm, l'indolente, la métisse aux couleurs chatoyantes traine langoureusement le fardeau de son glorieux passé. Entre dénuement et opulence, dans la moiteur exacerbée de cette ville, où le manguier est roi, Edyr Augusto nous offre un premier roman opaque, noir. Dans cet antre paradisiaque aux confins de l'Amazonie la folie des hommes exulte, sans retenue, sans pudeur, dans une violence sans limite. « Johnny est mort », c'est par ces mots qui ne sont pas sans rappeler un autre roman, un autre style journalistique que s'ouvre l'enquête de l'inspecteur Gil Castro. En arrivant chez le célèbre coiffeur, notre étoile montante de la police ne sait pas encore où il a posé les pieds. D'une banale histoire d'overdose, notre héros dipsomane va se retrouver en plein cœur des milieux interlopes belenenses ; entre pédophilie, prostitution, drogue et manipulation, la tentation de sombrer aux appels de la bière est forte, encore plus quand la belle Selma vient se jeter dans ses bras. Dans un style narratif, parfois déroutant, Augusto joue avec son lectorat et ses personnages, les maltraitant, les violentant, les plaçant tantôt au sein même de l'action, dans l'intimité des protagonistes, dans leur conscience, révélant leur appréhension, leur peur, leur effroi. Par ce biais, le journaliste qu'est Edyr Augusto déplace le noyau de l'action, renvoie l'enquête sur d'autres voies, peignant lentement le portrait de cette caste sociale, de ces aristocrates en herbe, de leurs ambitions, de leurs rêves et de leurs vices. Dans ce Brésil, loin de la samba, des carnavals, Belém se dresse en fanion de la corruption, de la violence, tel un ramassis de cruauté, de sexe, de luxure et de drogue, en paria de cette douceur, de cette sensualité brésilienne. Dans ce royaume, des prédateurs prêts à tout pour assouvir leur volonté usent de leurs droits régaliens, de leur droit de vie et de mort sur ceux qui entraveraient leurs projets. Consommant allégrement drogue, filles, enfants et vie, sans aucun discernement, tel des sangsues, des veuves noires se nourrissant de leurs victimes pour mieux régner sans partage. Et dans cette cruauté, nombreux personnages apprendront à leur dépend qu'il n'y a pas d'esquive, pas de place pour le rêve et l'espoir. Sans conteste, un bon roman noir, réaliste, au style acéré et acerbe, cru. Une atmosphère de violence pesante, qu'elle soit physique ou parfois sexuelle, vient clore la folie monstrueuse des hommes, dans un final qui peut paraitre rapide mais qui en surprendra plus d'un.
Belèm, l'indolente, la métisse aux couleurs chatoyantes traine langoureusement le fardeau de son glorieux passé. Entre dénuement et opulence, dans la moiteur exacerbée de cette ville, où le manguier est roi, Edyr Augusto nous offre un premier roman opaque, noir. Dans cet antre paradisiaque aux confins de l'Amazonie la folie des hommes exulte, sans retenue, sans pudeur, dans une violence sans limite. « Johnny est mort », c'est par ces mots qui ne sont pas sans rappeler un autre roman, un autre style journalistique que s'ouvre l'enquête de l'inspecteur Gil Castro. En arrivant chez le célèbre coiffeur, notre étoile montante de la police ne sait pas encore où il a posé les pieds. D'une banale histoire d'overdose, notre héros dipsomane va se retrouver en plein cœur des milieux interlopes belenenses ; entre pédophilie, prostitution, drogue et manipulation, la tentation de sombrer aux appels de la bière est forte, encore plus quand la belle Selma vient se jeter dans ses bras. Dans un style narratif, parfois déroutant, Augusto joue avec son lectorat et ses personnages, les maltraitant, les violentant, les plaçant tantôt au sein même de l'action, dans l'intimité des protagonistes, dans leur conscience, révélant leur appréhension, leur peur, leur effroi. Par ce biais, le journaliste qu'est Edyr Augusto déplace le noyau de l'action, renvoie l'enquête sur d'autres voies, peignant lentement le portrait de cette caste sociale, de ces aristocrates en herbe, de leurs ambitions, de leurs rêves et de leurs vices. Dans ce Brésil, loin de la samba, des carnavals, Belém se dresse en fanion de la corruption, de la violence, tel un ramassis de cruauté, de sexe, de luxure et de drogue, en paria de cette douceur, de cette sensualité brésilienne. Dans ce royaume, des prédateurs prêts à tout pour assouvir leur volonté usent de leurs droits régaliens, de leur droit de vie et de mort sur ceux qui entraveraient leurs projets. Consommant allégrement drogue, filles, enfants et vie, sans aucun discernement, tel des sangsues, des veuves noires se nourrissant de leurs victimes pour mieux régner sans partage. Et dans cette cruauté, nombreux personnages apprendront à leur dépend qu'il n'y a pas d'esquive, pas de place pour le rêve et l'espoir. Sans conteste, un bon roman noir, réaliste, au style acéré et acerbe, cru. Une atmosphère de violence pesante, qu'elle soit physique ou parfois sexuelle, vient clore la folie monstrueuse des hommes, dans un final qui peut paraitre rapide mais qui en surprendra plus d'un.
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