Qui connaît Bart O'Poil ? Qui avoue avoir vu ses films ? Car Bart O'Poil, comme son surnom l'indique, est réalisateur de films pornos. Pornos, d'accord, mais aussi socialement engagés. Un détail qui lui vaut d'être approché par Grégory Jarry et Otto T., les auteurs de la Petite histoire des colonies françaises, en vue d'un portrait dessiné -puisque la BD-reportage est à la mode...
Les auteurs se mettent donc en scène, qu'ils interviewent le réalisateur ou qu'ils assistent au tournage -sans y prendre part, on les sent un peu timides, tout de même- avec l'humour qu'on leur connaît, teinté d'autodérision et d'irrévérence.
Bart O'Poil en tournage présente l'ascension d'un artiste à part, mais son parcours est aussi exemplaire de l'économie de la création à l'heure d'internet : comment créer en toute indépendance, comment vivre de son art sans se faire récupérer par un système que l'on critique ?
La réponse (par l'exemple) tient en 64 pages cartonnées couleur pleine d'humour, de people et de scènes explicites mais avant tout très drôles.
Détournement, critique sociale, et poilade : voilà un livre qui renouvelle avec brio le vieux cocktail « sexe et politique », en mettant une bonne dose d'utopie dedans.
Qui connaît Bart O'Poil ? Qui avoue avoir vu ses films ? Car Bart O'Poil, comme son surnom l'indique, est réalisateur de films pornos. Pornos, d'accord, mais aussi socialement engagés. Un détail qui lui vaut d'être approché par Grégory Jarry et Otto T., les auteurs de la Petite histoire des colonies françaises, en vue d'un portrait dessiné -puisque la BD-reportage est à la mode...
Les auteurs se mettent donc en scène, qu'ils interviewent le réalisateur ou qu'ils assistent au tournage -sans y prendre part, on les sent un peu timides, tout de même- avec l'humour qu'on leur connaît, teinté d'autodérision et d'irrévérence.
Bart O'Poil en tournage présente l'ascension d'un artiste à part, mais son parcours est aussi exemplaire de l'économie de la création à l'heure d'internet : comment créer en toute indépendance, comment vivre de son art sans se faire récupérer par un système que l'on critique ?
La réponse (par l'exemple) tient en 64 pages cartonnées couleur pleine d'humour, de people et de scènes explicites mais avant tout très drôles.
Détournement, critique sociale, et poilade : voilà un livre qui renouvelle avec brio le vieux cocktail « sexe et politique », en mettant une bonne dose d'utopie dedans.