Qu'il fasse un froid de canard ou qu'il tombe des cordes, on roulait toute la nuit. Au point du jour, quand les gens ordinaires commençaient à travailler, le rassemblement prenait fin. Tandis que nos oreilles assourdies et nos têtes échauffées retrouvaient leur état normal, nous reprenions pied dans la réalité. La faim. Rouler à moto est un sport à part entière. Ça creuse. Dans ces moments-là, rien de tel qu'un gyûdon.
C'était à qui le mangerait le plus vite et en engloutirait la plus grande quantité. Certains se demandaient soucieusement s'ils y ajouteraient un oeuf cru ou y verseraient leur soupe au miso. D'autres faisaient disparaître la viande sous une montagne de lanières de gingembre. Le gyûdon était devenu une part de nous-mêmes. C'était le meilleur de tous les plats. Personnellement, je l'aime sans sauce et avec un peu de gingembre.
Qu'il fasse un froid de canard ou qu'il tombe des cordes, on roulait toute la nuit. Au point du jour, quand les gens ordinaires commençaient à travailler, le rassemblement prenait fin. Tandis que nos oreilles assourdies et nos têtes échauffées retrouvaient leur état normal, nous reprenions pied dans la réalité. La faim. Rouler à moto est un sport à part entière. Ça creuse. Dans ces moments-là, rien de tel qu'un gyûdon.
C'était à qui le mangerait le plus vite et en engloutirait la plus grande quantité. Certains se demandaient soucieusement s'ils y ajouteraient un oeuf cru ou y verseraient leur soupe au miso. D'autres faisaient disparaître la viande sous une montagne de lanières de gingembre. Le gyûdon était devenu une part de nous-mêmes. C'était le meilleur de tous les plats. Personnellement, je l'aime sans sauce et avec un peu de gingembre.