Bacchus de la civilisation pompéienne au monde médiéval
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 27 juin et le 1 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 27 juin et le 1 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages100
- PrésentationBroché
- Poids0.135 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-296-12039-6
- EAN9782296120396
- Date de parution01/06/2010
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Parmi les dieux du panthéon grec, Dionysos, Bacchus chez les romains offre un intérêt particulier par les singularités et les contradictions qu'il présente. Isolé des autres Dieux, il incarne un absolu, l'absolu du plaisir, de la cruauté et de la souffrance. Infiniment Turbulent, le Dieu s'empare de tout et possède le vivant comme l'inanimé. Lorsqu'il surgit, le multiple toujours l'accompagne. Divers et imprévisible, le masque qui le dérobe est aussi celui qui le révèle. Ses légendes sont riches d'interprétations et ses récits restent éternels. Père de la vigne et de ses fruits, il est à l'origine d'un nouveau modèle religieux, social et politique, où les femmes ont droit de cité. Avec l'apogée du Christianisme, la figure de Bacchus, tantôt divertissante, tantôt grave, s'est modelée au fil des siècles sur l'aventure humaine. L'Occident n'a d'ailleurs jamais cessé de l'évoquer. Proscrit par la religion dominante, c'est à travers les arts et les traditions populaires médiévales qu'il survécut. Viril ou féminisé, jeune ou vieux, barbu ou imberbe, ce dieu des ivresses spirituelles et corporelles, des transes et des festins, de l'inspiration poétique ou des mystères religieux incarne l'Homme dans son entier. D'images en contre images son visage est complexe et nous amène à nous interroger sur le désir de tout être humain de se dépasser et de se métamorphoser en dieu ; de s'interroger sur l'identité et l'altérité à soi-même, de s'interroger sur les relations sociales et enfin il nous aide à comprendre l'homme et le sacré.
Parmi les dieux du panthéon grec, Dionysos, Bacchus chez les romains offre un intérêt particulier par les singularités et les contradictions qu'il présente. Isolé des autres Dieux, il incarne un absolu, l'absolu du plaisir, de la cruauté et de la souffrance. Infiniment Turbulent, le Dieu s'empare de tout et possède le vivant comme l'inanimé. Lorsqu'il surgit, le multiple toujours l'accompagne. Divers et imprévisible, le masque qui le dérobe est aussi celui qui le révèle. Ses légendes sont riches d'interprétations et ses récits restent éternels. Père de la vigne et de ses fruits, il est à l'origine d'un nouveau modèle religieux, social et politique, où les femmes ont droit de cité. Avec l'apogée du Christianisme, la figure de Bacchus, tantôt divertissante, tantôt grave, s'est modelée au fil des siècles sur l'aventure humaine. L'Occident n'a d'ailleurs jamais cessé de l'évoquer. Proscrit par la religion dominante, c'est à travers les arts et les traditions populaires médiévales qu'il survécut. Viril ou féminisé, jeune ou vieux, barbu ou imberbe, ce dieu des ivresses spirituelles et corporelles, des transes et des festins, de l'inspiration poétique ou des mystères religieux incarne l'Homme dans son entier. D'images en contre images son visage est complexe et nous amène à nous interroger sur le désir de tout être humain de se dépasser et de se métamorphoser en dieu ; de s'interroger sur l'identité et l'altérité à soi-même, de s'interroger sur les relations sociales et enfin il nous aide à comprendre l'homme et le sacré.