Avoir un corps

Par : Brigitte Giraud
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 23 octobre
      L'article est expédié le jour-même pour toute commande passée avant 11h00, du lundi au vendredi.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-290-40290-0
  • EAN9782290402900
  • Date de parution03/01/2024
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

" Je me demande à quoi tient le désir, pourquoi le corps tressaille, pourquoi le ventre se creuse quand l'autre apparaît. A quoi tient cette fascination, cette façon de changer chaque détail du corps de l'autre, chacune de ses paroles, chacune de ses attitudes, en une exception ? " Etre une enfant, une adolescente, puis une femme, et prendre conscience, petit à petit, que son corps et sa tête entretiennent une étrange conversation. Une traversée de l'existence où il est question d'éducation, de pudeur, de séduction, de sensualité, de travail, de maternité, d'ivresse et de métamorphoses.
" Je me demande à quoi tient le désir, pourquoi le corps tressaille, pourquoi le ventre se creuse quand l'autre apparaît. A quoi tient cette fascination, cette façon de changer chaque détail du corps de l'autre, chacune de ses paroles, chacune de ses attitudes, en une exception ? " Etre une enfant, une adolescente, puis une femme, et prendre conscience, petit à petit, que son corps et sa tête entretiennent une étrange conversation. Une traversée de l'existence où il est question d'éducation, de pudeur, de séduction, de sensualité, de travail, de maternité, d'ivresse et de métamorphoses.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Tiphaine BoulletDecitre Annecy
4/5
un corps au féminin
Dans son dernier roman, Brigitte Giraud nous livre une histoire de femme du point de vue de son corps. Cinq chapitres représentent cinq étapes de sa vie : l’enfance, l’adolescence, la vie de jeune femme, la maternité et enfin le temps qui reste pour recommencer, se reconstruire. Eprouver, séduire, abriter un autre corps, c’est aussi accorder le mental au ressenti où un dialogue doit s’établir entre la tête et le corps, afin de se sociabiliser, apprendre et évoluer. Des expériences diverses sont l’occasion de nouvelles sensations telles que la musique, la maladie, le sports, le sexe, la drogue qui deviennent alors de véritables découvertes physiques. On plonge à corps perdu dans ce texte d’une incroyable justesse, drôle et émouvant, un réel frisson de lecture !
Dans son dernier roman, Brigitte Giraud nous livre une histoire de femme du point de vue de son corps. Cinq chapitres représentent cinq étapes de sa vie : l’enfance, l’adolescence, la vie de jeune femme, la maternité et enfin le temps qui reste pour recommencer, se reconstruire. Eprouver, séduire, abriter un autre corps, c’est aussi accorder le mental au ressenti où un dialogue doit s’établir entre la tête et le corps, afin de se sociabiliser, apprendre et évoluer. Des expériences diverses sont l’occasion de nouvelles sensations telles que la musique, la maladie, le sports, le sexe, la drogue qui deviennent alors de véritables découvertes physiques. On plonge à corps perdu dans ce texte d’une incroyable justesse, drôle et émouvant, un réel frisson de lecture !
  • Drôle
  • Emouvant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 12 notes dont 7 avis lecteurs
Avoir un corps
Lire un roman à travers un corps, découvrir une vie à travers les sensations, ce que propose Brigitte Giraud dans ce roman est unique. Le corps de la femme peut s'exprimer, avoir une personnalité, ressentir. Toute la vie passe par les sens corporels, de l'enfance, à l'âge adulte, aux premiers amours jusqu'à la maternité. On est séduit autant par l'originalité de ce récit que par son écriture simple et touchante, et on se laisse embarquer avec plaisir. Une super expérience !
Lire un roman à travers un corps, découvrir une vie à travers les sensations, ce que propose Brigitte Giraud dans ce roman est unique. Le corps de la femme peut s'exprimer, avoir une personnalité, ressentir. Toute la vie passe par les sens corporels, de l'enfance, à l'âge adulte, aux premiers amours jusqu'à la maternité. On est séduit autant par l'originalité de ce récit que par son écriture simple et touchante, et on se laisse embarquer avec plaisir. Une super expérience !
Avoir un corps de Brigitte Giraud
Récit original où l'auteure nous raconte sa vie du point de vue de son corps. Nous suivons l'évolution de ce corps de la naissance à la vie adulte. L'évolution physique (nous assistons à la croissance de l'enfant, les divers changements liés à l'âge), les changements physiologiques à la puberté), l'"usine" que devient le corps de la femme au moment de la maternité, les réactions du corps face aux agressions extérieures (maladie, stress). Récit qui se lit d'une seule traite. Le roman de l'évolution d'un corps. L'accent est mis dans ce roman sur le mouvement. En fin d'ouvrage, l'auteure précise que ce récit est né de nombreux échanges avec une chorégraphe. Un roman touchant par sa sincérité et au style simple sans être simpliste qui résonne comme un journal intime.
Récit original où l'auteure nous raconte sa vie du point de vue de son corps. Nous suivons l'évolution de ce corps de la naissance à la vie adulte. L'évolution physique (nous assistons à la croissance de l'enfant, les divers changements liés à l'âge), les changements physiologiques à la puberté), l'"usine" que devient le corps de la femme au moment de la maternité, les réactions du corps face aux agressions extérieures (maladie, stress). Récit qui se lit d'une seule traite. Le roman de l'évolution d'un corps. L'accent est mis dans ce roman sur le mouvement. En fin d'ouvrage, l'auteure précise que ce récit est né de nombreux échanges avec une chorégraphe. Un roman touchant par sa sincérité et au style simple sans être simpliste qui résonne comme un journal intime.
Un exercice de style
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc… Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre. Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc… Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre. Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.
Aussi passionnant et émouvant qu'un manuel d'utilisation
J'avais quelques craintes concernant ce roman et sa lecture m'a donné raison malheureusement... J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'ouvrage... L'expérience personnelle domine, rendant ainsi le point de vue subjectif, l'histoire est banale mais l'auteure a là l'idée qui fera que son roman se démarquera des autres romans sur les étals des librairies! Pour certains, le fait de tenir un concept est suffisant, le roman tenant plus de la performance artistique... Chez moi, ça a l'effet inverse, ça me hérisse le poil! Un roman vide de sens et étalant sa science, quelle qu'elle soit, restera toujours pour moi de la branlette intellectuelle. La narratrice est une femme qui explique aux lecteurs les changements qui s'opèrent en elle tout le long de sa vie, du point de vue de son corps (il est là le concept). Ainsi, on assiste aux grandes étapes de sa vie de femme: son enfance et ses jeux, son adolescence et la découverte de sa sexualité avec ses premiers émois, la maternité, le vieillissement... Tout n'est pas à jeter, certains passages sont justes, toutes les femmes se retrouveront dans ces derniers... Là où le bât blesse c'est l'approche choisi par l'auteure. Ce roman n'est pas véritablement un roman, c'est un "manuel d'utilisation". Brigitte Giraud a choisi un ton détaché et le personnage principal est quasiment déshumanisé, ce qui empêche toute empathie aux lecteurs. Le corps, l'homme, l'enfant... Il n'y a pas de prénoms, pas d'accroches, pas d'attaches. On parle ici d'humain, de sentiments comme l'on parlerait d'un vase ou d'une chaise. Les pages se tournent, rien ne se passe véritablement. Sautez des paragraphes entier si vous en avez marre, vous ne manquerez rien de crucial. Le ton est clinique et plate... Certains approuveront ce roman, certains crieront peut être même au génie. Personnellement, les objets artistiques abscons ce n'est pas mon truc... En tant que femme, je n'ai pas été touchée par cette oeuvre et elle n'apportera pas non plus une vision plus fine de la féminité à un homme. Ce n'est pas parce qu'on sait ce qu'il se passe dans le corps d'une femme que l'on sait véritablement ce qu'est une femme. Une lecture à mon sens dispensable.
J'avais quelques craintes concernant ce roman et sa lecture m'a donné raison malheureusement... J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'ouvrage... L'expérience personnelle domine, rendant ainsi le point de vue subjectif, l'histoire est banale mais l'auteure a là l'idée qui fera que son roman se démarquera des autres romans sur les étals des librairies! Pour certains, le fait de tenir un concept est suffisant, le roman tenant plus de la performance artistique... Chez moi, ça a l'effet inverse, ça me hérisse le poil! Un roman vide de sens et étalant sa science, quelle qu'elle soit, restera toujours pour moi de la branlette intellectuelle. La narratrice est une femme qui explique aux lecteurs les changements qui s'opèrent en elle tout le long de sa vie, du point de vue de son corps (il est là le concept). Ainsi, on assiste aux grandes étapes de sa vie de femme: son enfance et ses jeux, son adolescence et la découverte de sa sexualité avec ses premiers émois, la maternité, le vieillissement... Tout n'est pas à jeter, certains passages sont justes, toutes les femmes se retrouveront dans ces derniers... Là où le bât blesse c'est l'approche choisi par l'auteure. Ce roman n'est pas véritablement un roman, c'est un "manuel d'utilisation". Brigitte Giraud a choisi un ton détaché et le personnage principal est quasiment déshumanisé, ce qui empêche toute empathie aux lecteurs. Le corps, l'homme, l'enfant... Il n'y a pas de prénoms, pas d'accroches, pas d'attaches. On parle ici d'humain, de sentiments comme l'on parlerait d'un vase ou d'une chaise. Les pages se tournent, rien ne se passe véritablement. Sautez des paragraphes entier si vous en avez marre, vous ne manquerez rien de crucial. Le ton est clinique et plate... Certains approuveront ce roman, certains crieront peut être même au génie. Personnellement, les objets artistiques abscons ce n'est pas mon truc... En tant que femme, je n'ai pas été touchée par cette oeuvre et elle n'apportera pas non plus une vision plus fine de la féminité à un homme. Ce n'est pas parce qu'on sait ce qu'il se passe dans le corps d'une femme que l'on sait véritablement ce qu'est une femme. Une lecture à mon sens dispensable.
  • XXIe siècle
  • France
  • Ennuyant
  • une femme
une auteure pleine de talent
La narratrice raconte sa vie du point de vue de son corps. De jeune fille à femme, elle nous narre cette transformation qui n'est pas si facile. Il faut accepter son nez qu'on trouve disgracieux, découvrir les idéaux de la société. Il n'est pas simple d'être une fille, il faut bien se tenir, ne pas jouer comme un garçon. Le corps découvre la séduction, la maternité, le deuil. Brigitte Giraud nous livre ce récit avec la force de ses mots. Son regard lucide permet à chaque femme de se reconnaître dans ce roman. Elle est parfois drôle et décalé dans son approche pour notre plus grande joie. Elle interroge le dialogue énigmatique que la tête et le corps entretiennent pour essayer d'en percer le mystère. Brigitte Giraud nous offre un beau roman, à la hauteur de son talent.
La narratrice raconte sa vie du point de vue de son corps. De jeune fille à femme, elle nous narre cette transformation qui n'est pas si facile. Il faut accepter son nez qu'on trouve disgracieux, découvrir les idéaux de la société. Il n'est pas simple d'être une fille, il faut bien se tenir, ne pas jouer comme un garçon. Le corps découvre la séduction, la maternité, le deuil. Brigitte Giraud nous livre ce récit avec la force de ses mots. Son regard lucide permet à chaque femme de se reconnaître dans ce roman. Elle est parfois drôle et décalé dans son approche pour notre plus grande joie. Elle interroge le dialogue énigmatique que la tête et le corps entretiennent pour essayer d'en percer le mystère. Brigitte Giraud nous offre un beau roman, à la hauteur de son talent.
  • Inattendu
  • Passionnant
  • Eblouissant
Corps et esprit
L'auteur s'attache à nous faire partager la vie d'un corps au travers de l'esprit de sa propriétaire. De la petite fille qui ne réalise pas que son corps existe, en passant par la jeune fille qui découvre son corps et celui des autres, à la femme et à toutes ces périodes dans la vie de celle-ci tel l'enfantement. Le corps et l'esprit ne font qu'un : quand l'esprit comprend le corps, toutes les sensations sont ressenties au plus profond de soi. Et les douleurs physiques ou morales ont des répercussions sur le corps et l'esprit. L'auteur a un style très épuré qui fait passer les émotions tout en douceur. J'ai beaucoup aimé ce roman qui fait marcher l'imaginaire et voir son corps d'une manière différente.
L'auteur s'attache à nous faire partager la vie d'un corps au travers de l'esprit de sa propriétaire. De la petite fille qui ne réalise pas que son corps existe, en passant par la jeune fille qui découvre son corps et celui des autres, à la femme et à toutes ces périodes dans la vie de celle-ci tel l'enfantement. Le corps et l'esprit ne font qu'un : quand l'esprit comprend le corps, toutes les sensations sont ressenties au plus profond de soi. Et les douleurs physiques ou morales ont des répercussions sur le corps et l'esprit. L'auteur a un style très épuré qui fait passer les émotions tout en douceur. J'ai beaucoup aimé ce roman qui fait marcher l'imaginaire et voir son corps d'une manière différente.
Le corps suit les émotions
Un être humain est à la fois un corps et un esprit. L'auteur s'intéresse ici à la vie de la narratrice, de l'enfance à l'âge adulte en gardant le fil conducteur du rapport au corps. Des maladies infantiles au corps qui change à l'adolescence, les transformations par la maturité ou le maquillage mais aussi le constat sur les autres de violences familiales. Le corps devient important à l'adolescence, il séduit et permet les premières rencontres, les premiers émois. Il trahit parfois quand on le connaît mal. Puis vient le garçon (il n'aura jamais d'autre nom pour la narratrice) avec lequel elle s'installe, vit, joue, aime et bien vite le désir d'avoir un enfant. C'est une grande étape pour le corps d'une femme que de porter un corps en son corps, puis de mettre au monde. Deux corps en un qui un jour se sépare. Les liens avec Yoto bébé sont d'abord très physiques, essentiels, indispensables puis l'enfant grandit, se détache. Si l'esprit conçoit le chagrin, le corps le vit aussi. Le cancer du père de la narratrice se vit aussi avec les métamorphoses du corps. Puis, plus tard, une grande douleur accablera aussi le corps de la narratrice. " Je n'avais pas compris que le luxe c'était ne pas avoir de corps, ne pas en entendre parler, ne pas devoir l'apaiser, le soulager." Si l'exercice que s'impose l'auteur est remarquable, il n'est pas si courant qu'un écrivain choisisse un fil conducteur dans le récit d'une vie, le fond reste tout de même une histoire un peu trop classique. Le corps est là, toujours présent mais peut-être pas encore suffisamment. J'aurais aimé que l'auteur ne reste pas sur un état descriptif mais donne encore plus de force, plus de nuances à ce biais qu'elle a choisi. Donc je salue l'idée et la performance d'auteur mais je n'ai pas vraiment été touchée par l'histoire. J'ai lu ce roman en tant que Lecteur VIP Entrée Livre dans le cadre de l'opération Coup de Coeur des Lecteurs.
Un être humain est à la fois un corps et un esprit. L'auteur s'intéresse ici à la vie de la narratrice, de l'enfance à l'âge adulte en gardant le fil conducteur du rapport au corps. Des maladies infantiles au corps qui change à l'adolescence, les transformations par la maturité ou le maquillage mais aussi le constat sur les autres de violences familiales. Le corps devient important à l'adolescence, il séduit et permet les premières rencontres, les premiers émois. Il trahit parfois quand on le connaît mal. Puis vient le garçon (il n'aura jamais d'autre nom pour la narratrice) avec lequel elle s'installe, vit, joue, aime et bien vite le désir d'avoir un enfant. C'est une grande étape pour le corps d'une femme que de porter un corps en son corps, puis de mettre au monde. Deux corps en un qui un jour se sépare. Les liens avec Yoto bébé sont d'abord très physiques, essentiels, indispensables puis l'enfant grandit, se détache. Si l'esprit conçoit le chagrin, le corps le vit aussi. Le cancer du père de la narratrice se vit aussi avec les métamorphoses du corps. Puis, plus tard, une grande douleur accablera aussi le corps de la narratrice. " Je n'avais pas compris que le luxe c'était ne pas avoir de corps, ne pas en entendre parler, ne pas devoir l'apaiser, le soulager." Si l'exercice que s'impose l'auteur est remarquable, il n'est pas si courant qu'un écrivain choisisse un fil conducteur dans le récit d'une vie, le fond reste tout de même une histoire un peu trop classique. Le corps est là, toujours présent mais peut-être pas encore suffisamment. J'aurais aimé que l'auteur ne reste pas sur un état descriptif mais donne encore plus de force, plus de nuances à ce biais qu'elle a choisi. Donc je salue l'idée et la performance d'auteur mais je n'ai pas vraiment été touchée par l'histoire. J'ai lu ce roman en tant que Lecteur VIP Entrée Livre dans le cadre de l'opération Coup de Coeur des Lecteurs.
  • Inattendu
  • XXIe siècle
Brigitte Giraud
Brigitte Giraud est un écrivain français. Auteur de plusieurs romans et nouvelles, elle est née en 1960 à Sidi-Bel-Abbès en Algérie. Elle vit aujourd’hui à Lyon. En 2007, elle fut désignée lauréate du Goncourt de la nouvelle grâce à son œuvre intitulée « amour surestimé ». Les œuvres de Brigitte Giraud ont marqué les esprits de nombreux lecteurs. Les plus appréciées sont les dernières publications, dont « Avoir un corps » et « Pas d’inquiétude ». Publié le 21 Août 2013, l’ouvrage « Avoir un corps » est apprécié des jeunes filles. La narratrice de cette œuvre parle de sa vie notamment sur le plan corporel. Elle soutient qu’il existe un dialogue harmonieux entre la tête et le corps. De plus, la transformation de la jeune fille en femme s’avère difficile. Cet ouvrage favorise une meilleure connaissance de la femme. La lecture en vaut vraiment la peine, ne vous en privez pas. Dans le roman « Pas d'inquiétude » est racontée l’histoire de la vie d’un homme qui va rester au chevet de son fils Medhi frappé par une étrange maladie. Contraint à de longs congés pour sauver la vie de son fils, le père devra faire face à de nombreux bouleversements dans sa famille. Riche en émotions, ce livre est une leçon d’amour et de sacrifice.
Vivre vite
5/5
3.4/5
Brigitte Giraud
Poche
7,40 €
Porté disparu
5/5
Brigitte Giraud
Grand Format
12,00 €
A présent
4.5/5
3.6/5
Brigitte Giraud
Poche
6,40 €
Privé S.V.P.
Maud Lübeck
Grand Format
15,00 €