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Avoir un corps
Avis posté le 2013-09-05
Un exercice de style
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc…
Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre.
Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc…
Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre.
Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.