Aux origines d'Israël. Entre nationalisme et socialisme
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- Nombre de pages838
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.395 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 3,3 cm
- ISBN2-07-030161-3
- EAN9782070301614
- Date de parution29/04/2004
- CollectionFolio. Histoire
- ÉditeurGallimard
- TraducteurGeorges Bensimhon
Résumé
Le sionisme se voulait une révolution. Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël en 1948, le mouvement travailliste a-t-il conjugué les exigences du mouvement national, particulariste, avec celles, universalistes, du socialisme ? Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977, puis depuis lors par éclipses et épisodes, a toujours défendu la propriété privée des moyens de production afin de s'assurer l'appui de la bourgeoisie dans la renaissance nationale et la construction du pays.
De fait, dès le début des années vingt, les principes socialistes cèdent le pas à l'aspiration nationale, et l'aspiration à l'égalité devient vite un mythe mobilisateur, pas un principe organisateur. En sorte que l'expérience du kibboutz demeure confinée au secteur agricole, et que, de la période pré-étatique et jusqu'à aujourd'hui, les écarts sociaux sont toujours allés grandissant en Israël. La "révolution sioniste" fut une révolution nationale - culturelle et politique - et non pas un effort vers une société autre : telle est la leçon de cette étude minutieuse dont la parution fut un ébranlement en Israël.
De fait, dès le début des années vingt, les principes socialistes cèdent le pas à l'aspiration nationale, et l'aspiration à l'égalité devient vite un mythe mobilisateur, pas un principe organisateur. En sorte que l'expérience du kibboutz demeure confinée au secteur agricole, et que, de la période pré-étatique et jusqu'à aujourd'hui, les écarts sociaux sont toujours allés grandissant en Israël. La "révolution sioniste" fut une révolution nationale - culturelle et politique - et non pas un effort vers une société autre : telle est la leçon de cette étude minutieuse dont la parution fut un ébranlement en Israël.
Le sionisme se voulait une révolution. Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël en 1948, le mouvement travailliste a-t-il conjugué les exigences du mouvement national, particulariste, avec celles, universalistes, du socialisme ? Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977, puis depuis lors par éclipses et épisodes, a toujours défendu la propriété privée des moyens de production afin de s'assurer l'appui de la bourgeoisie dans la renaissance nationale et la construction du pays.
De fait, dès le début des années vingt, les principes socialistes cèdent le pas à l'aspiration nationale, et l'aspiration à l'égalité devient vite un mythe mobilisateur, pas un principe organisateur. En sorte que l'expérience du kibboutz demeure confinée au secteur agricole, et que, de la période pré-étatique et jusqu'à aujourd'hui, les écarts sociaux sont toujours allés grandissant en Israël. La "révolution sioniste" fut une révolution nationale - culturelle et politique - et non pas un effort vers une société autre : telle est la leçon de cette étude minutieuse dont la parution fut un ébranlement en Israël.
De fait, dès le début des années vingt, les principes socialistes cèdent le pas à l'aspiration nationale, et l'aspiration à l'égalité devient vite un mythe mobilisateur, pas un principe organisateur. En sorte que l'expérience du kibboutz demeure confinée au secteur agricole, et que, de la période pré-étatique et jusqu'à aujourd'hui, les écarts sociaux sont toujours allés grandissant en Israël. La "révolution sioniste" fut une révolution nationale - culturelle et politique - et non pas un effort vers une société autre : telle est la leçon de cette étude minutieuse dont la parution fut un ébranlement en Israël.