Auguste. Prince républicain

Par : Philippe Le Doze
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  • Nombre de pages501
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.83 kg
  • Dimensions16,3 cm × 24,1 cm × 4,1 cm
  • ISBN978-2-340-03969-8
  • EAN9782340039698
  • Date de parution15/09/2020
  • CollectionBiographies & mythes historiqu
  • ÉditeurEllipses

Résumé

Auguste (27 avant notre ère/14 de notre ère) est le premier prince romain. Traditionnellement présenté comme froid, calculateur, manipulateur et hypocrite, parfois comme un caméléon, il s'avère être une personnalité infiniment plus complexe. Il est un enfant de la crise et un protagoniste des guerres civiles qui suivirent l'assassinat de César en 44. Mais les forces de destruction peuvent aussi être des forces de régénération. Sorti vainqueur de la lutte contre Brutus, puis contre Cléopâtre et Antoine, le jeune César a prétendu être l'émule de Romulus, refonder Rome et l'amener vers un nouvel Age d'or. C'est en homme providentiel, en instrument des dieux, qu'Auguste a souhaité se présenter. Celui qui accrut l'empire romain comme personne ne l'avait fait jusque-là fut par ailleurs le créateur d'un régime nouveau, le Principat, destiné à vivre jusqu'à la fin de l'Empire romain. Il est en même temps à l'origine d'une restauration destinée à répondre à une crise multiforme, tout à la fois politique, religieuse et morale. Enfin, Auguste fit de Rome une véritable capitale d'empire, capable de rivaliser, par sa splendeur, avec les cités grecques. Cette biographie suggère que, tout en ayant été le père d'un régime de nature monarchique, Auguste fut aussi et surtout un prince républicain, un homme toujours soucieux d'ancrer ses nombreuses réformes dans la tradition romaine, posture qui n'interdisait en rien l'innovation. Mieux encore, c'est le portrait d'un homme soucieux des attentes parfois contradictoires de ses contemporains qui se dessine : Auguste a su se glisser dans les plis d'un costume dont il ne fut pas seul maître du patron.
Auguste (27 avant notre ère/14 de notre ère) est le premier prince romain. Traditionnellement présenté comme froid, calculateur, manipulateur et hypocrite, parfois comme un caméléon, il s'avère être une personnalité infiniment plus complexe. Il est un enfant de la crise et un protagoniste des guerres civiles qui suivirent l'assassinat de César en 44. Mais les forces de destruction peuvent aussi être des forces de régénération. Sorti vainqueur de la lutte contre Brutus, puis contre Cléopâtre et Antoine, le jeune César a prétendu être l'émule de Romulus, refonder Rome et l'amener vers un nouvel Age d'or. C'est en homme providentiel, en instrument des dieux, qu'Auguste a souhaité se présenter. Celui qui accrut l'empire romain comme personne ne l'avait fait jusque-là fut par ailleurs le créateur d'un régime nouveau, le Principat, destiné à vivre jusqu'à la fin de l'Empire romain. Il est en même temps à l'origine d'une restauration destinée à répondre à une crise multiforme, tout à la fois politique, religieuse et morale. Enfin, Auguste fit de Rome une véritable capitale d'empire, capable de rivaliser, par sa splendeur, avec les cités grecques. Cette biographie suggère que, tout en ayant été le père d'un régime de nature monarchique, Auguste fut aussi et surtout un prince républicain, un homme toujours soucieux d'ancrer ses nombreuses réformes dans la tradition romaine, posture qui n'interdisait en rien l'innovation. Mieux encore, c'est le portrait d'un homme soucieux des attentes parfois contradictoires de ses contemporains qui se dessine : Auguste a su se glisser dans les plis d'un costume dont il ne fut pas seul maître du patron.