Au bord des mondes. Vers une l'anthropologie métaphysique

Par : Mohamad Amer Meziane
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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.284 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-931146-07-1
  • EAN9782931146071
  • Date de parution05/05/2023
  • ÉditeurVues de l'esprit

Résumé

Second ouvrage de l'auteur qui fait suite à Des empires sous la terre. Histoire écologique et raciale de la sécularisation (La Découverte, 2021). Une discussion philosophique des courants majeurs des sciences humaines actuelles montre qu'une décolonisation des savoirs ne sera possible qu'à condition d'amorcer un tournant métaphysique de l'anthropologie. A la faveur d'un dialogue entre deux courants centraux de la pensée contemporaine, le tournant ontologique de l'anthropologie (Descola, Latour) et l'anthropologie critique postcoloniale (Asad, Saïd), ce livre cherche à ouvrir une nouvelle voie en indiquant la dimension métaphysique que devrait assumer l'anthropologie.
Si la discipline s'est récemment habituée à attribuer une subjectivité aux plantes ou aux animaux, en prenant au sérieux les traditions animistes, elle accorde en revanche moins d'égards aux esprits ou aux dieux. Il semble pourtant nécessaire d'élargir le spectre des non-humains qui tiennent une place centrale dans les traditions indigènes. Leurs mondes sont reliés à des réalités qui les dépassent et excèdent le visible.
Ce sont de tels " bords " que ce livre invite à penser. Si la " nature " est une fiction coloniale, une construction européenne et chrétienne (Descola), il en va de même pour la " religion " (Asad). Pour se libérer d'une adhésion irréfléchie à ces concepts, la philosophie doit être mobilisée, quitte à réactiver des modes de pensée décriés depuis Kant. Car les réalités auxquelles renvoient ces traditions relèvent bien de la métaphysique.
C'est ce que montre par exemple une expérience aussi commune que le rêve qui met en relation avec d'autres formes de réalité. Le livre amorce ainsi une double critique, qui porte aussi bien sur les limites de la modernité que sur les traditionalismes théologiques. Loin de proposer un retour à la religion, la perspective théorique et politique qu'il trace vise plutôt à ouvrir un nouvel horizon en montrant comment, envisagées de manière critique, les traditions spirituelles peuvent constituer des ressources créatives pour notre temps.
Second ouvrage de l'auteur qui fait suite à Des empires sous la terre. Histoire écologique et raciale de la sécularisation (La Découverte, 2021). Une discussion philosophique des courants majeurs des sciences humaines actuelles montre qu'une décolonisation des savoirs ne sera possible qu'à condition d'amorcer un tournant métaphysique de l'anthropologie. A la faveur d'un dialogue entre deux courants centraux de la pensée contemporaine, le tournant ontologique de l'anthropologie (Descola, Latour) et l'anthropologie critique postcoloniale (Asad, Saïd), ce livre cherche à ouvrir une nouvelle voie en indiquant la dimension métaphysique que devrait assumer l'anthropologie.
Si la discipline s'est récemment habituée à attribuer une subjectivité aux plantes ou aux animaux, en prenant au sérieux les traditions animistes, elle accorde en revanche moins d'égards aux esprits ou aux dieux. Il semble pourtant nécessaire d'élargir le spectre des non-humains qui tiennent une place centrale dans les traditions indigènes. Leurs mondes sont reliés à des réalités qui les dépassent et excèdent le visible.
Ce sont de tels " bords " que ce livre invite à penser. Si la " nature " est une fiction coloniale, une construction européenne et chrétienne (Descola), il en va de même pour la " religion " (Asad). Pour se libérer d'une adhésion irréfléchie à ces concepts, la philosophie doit être mobilisée, quitte à réactiver des modes de pensée décriés depuis Kant. Car les réalités auxquelles renvoient ces traditions relèvent bien de la métaphysique.
C'est ce que montre par exemple une expérience aussi commune que le rêve qui met en relation avec d'autres formes de réalité. Le livre amorce ainsi une double critique, qui porte aussi bien sur les limites de la modernité que sur les traditionalismes théologiques. Loin de proposer un retour à la religion, la perspective théorique et politique qu'il trace vise plutôt à ouvrir un nouvel horizon en montrant comment, envisagées de manière critique, les traditions spirituelles peuvent constituer des ressources créatives pour notre temps.